"À l'approche de la période des Fêtes aux États-Unis, les investisseurs semblent faire un dernier effort pour "faire travailler" leurs liquidités avant de fermer boutique pour la fin de l'année. Cette tendance a été exacerbée par la réduction observée au niveau des sorties de capitaux dans la plupart des classes d'actifs et par un volume relativement anémique de nouvelles transactions pour le reste de l'année", observe Paul Hatfield, Directeur des investissements Monde chez Alcentra (BNY Mellon IM).

En termes de secteurs, le gérant constate que celui de la santé semble de nouveau avoir la cote après avoir été un peu secoué ces derniers temps, emboitant le pas aux valeurs technologiques qui ont récemment flambé.

Pour Paul Hatfield (Alcentra - BNY Mellon IM), le marché des devises sera notamment à surveiller dans les prochains jours, avec en toile de fond le budget britannique et les difficultés de Merkel à former un gouvernement en Allemagne.

"Nous pourrions voir l'euro confronté à de nouvelles pressions et il y aura probablement des interrogations sur la livre et sa capacité à maintenir sa vigueur récente. Le chancelier de l'échiquier du Royaume-Uni, Philip Hammond, voudra sans doute flatter l'opinion et gagner la faveur des électeurs, mais nous ne nous attendons à aucune grande annonce suite à ce budget, à part quelques 'cadeaux' bien ciblés. Si le budget de M. Hammond n'est pas considéré comme au moins un facteur stabilisateur capable de conforter la position du gouvernement de Theresa May, la livre sterling pourrait à nouveau être mise sous pression", explique le directeur des investissements Monde d'Alcentra (BNY Mellon IM).