Contexte
D'après l'Organisation mondiale du Tourisme, le tourisme mondial a poursuivi son développement en 2016. Les dépenses chinoises ont enregistré une hausse de 11 milliards de dollars, à 261 milliards. Le nombre de Chinois se rendant à l'étranger a augmenté de 6%, pour atteindre 135 millions. Cette croissance a bénéficié à de nombreuses destinations en Asie et dans le Pacifique, notamment le Japon, la République de Corée et la Thaïlande, mais aussi à des destinations lointaines comme les États-Unis et plusieurs pays d'Europe.
Les dépenses des touristes en provenance des États-Unis, second marché émetteur mondial, ont augmenté de 8% en 2016, pour atteindre 122 milliards de dollars. Pour la troisième année consécutive, cette progression a été alimentée par le cours élevé du dollar et le dynamisme de l'économie américaine.
L'an passé, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l'Italie – les quatre marchés européens classés parmi les dix premiers marchés mondiaux – ont tous enregistré une hausse de leur demande émettrice.
Perspectives & Enjeux
Le marché chinois est très prometteur pour les croisiéristes. Le groupe Costa avait été le premier à investir, dès 2006, le marché chinois du voyage en mer, sous la marque Costa Asie. Présent en Chine depuis près de dix ans, Royal Caribbean Cruise Line (RCCL) dispose environ de 9% de sa flotte déployée sur le marché chinois.
4,5 millions de chinois devraient voyager à bord d'un paquebot en 2020 devenant ainsi le deuxième marché au monde, devant l'Europe et derrière les Etats-Unis, numéro un aujourd'hui avec plus de 11 millions de croisiéristes. En 2030, le marché chinois de la croisière pourrait même devenir le premier mondial, c'est pourquoi les initiatives se multiplient.
Pour être au plus près de leur marché cible, les chantiers navals européens commencent à exporter la construction de paquebots de croisière en Chine.