BRAZZAVILLE, 21 juillet (Reuters) - La présidente par intérim de la République centrafricaine, Catherine Samba Panza, a exhorté lundi à Brazzaville les rebelles musulmans de la Séléka et les milices chrétiennes anti-balaka d'accepter un cessez-le-feu.

Elle s'exprimait en ouverture de discussions programmées sur trois jours dans la capitale de la République du Congo sous la médiation du président congolais Denis Sassou Nguesso.

L'objectif est de déterminer les moyens de mettre fin aux violences et d'engager un désarmement des groupes armés opérant en Centrafrique. En revanche, la question d'un accord de paix à plus long terme ne figure pas au programme des discussions de Brazzaville.

"Ce forum qui s'ouvre aujourd'hui est une étape majeure dans le dialogue politique et la réconciliation des fils et filles de la République centrafricaine", a déclaré Catherine Samba Panza.

Un succès à Brazzaville pourrait permettre d'entamer des négociations plus larges devant rétablir une paix durable dans un pays qui a basculé dans la violence depuis le coup d'Etat mené par les rebelles de la Séléka en mars 2013 et que l'intervention des forces africaines et des soldats français de l'opération Sangaris n'a pas enrayée.

Cent soixante-neuf délégués issus du gouvernement de transition, de la société civile et de groupes armés participent à ce forum.

Mais le récent retour de l'ancien président Michel Djotodia, chassé du pouvoir à Bangui en janvier et qui s'est exilé au Bénin, à la tête de la Séléka risque de compliquer les discussions de Brazzaville. (voir ) (Christian Elion; Henri-Pierre André pour le service français)