Bruxelles a précisé dans un communiqué que la transaction entre les deux groupes français ne soulevait pas de problèmes de concurrence, que ce soit dans la conception et la construction de nouveaux réacteurs, les services aux centrales existantes et les systèmes d'instrumentation et de contrôle, ou encore les assemblages de combustibles.

Selon un accord signé en novembre 2016, EDF rachètera un maximum de 75% de New NP sur la base d'une valorisation de 2,5 milliards d'euros, avec la possibilité de faire entrer des partenaires au capital de la société et de descendre ainsi à 51% du capital.

Dans ce cadre, Assystem a annoncé le 11 mai une offre de 125 millions d'euros environ pour acquérir 5% du capital de New NP.

La réalisation de la vente de New NP à EDF, prévue pour fin 2017, reste notamment soumise à un feu vert de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) quant à la viabilité de la cuve de l'EPR de Flamanville (Manche), ainsi qu'à une issue positive des audits en cours dans les usines d'Areva au Creusot, Saint-Marcel (Saône-et-Loire) et Jeumont (Nord).

(Benjamin Mallet et Matthieu Protard, édité par Jean-Michel Bélot)

Valeurs citées dans l'article : Assystem, E.D.F., Mitsubishi Heavy Industries Ltd, Areva