Le directeur général Pascal Soriot estime que 2017 marquera un point bas et que les choses s'amélioreront grâce aux ventes de médicaments récemment lancés et à de nouveaux traitements d'oncologie.

"La performance globale du chiffre d'affaires a reflété l'impact passager de l'expiration récente de brevets, lequel devrait s'atténuer au second semestre", a-t-il déclaré

En dépit de revenus tirés de cessions et d'opérations externes, me chiffre d'affaires du groupe pharmaceutique britannique a reculé de 12% au premier trimestre, à 5,4 milliards de dollars (4,95 milliards d'euros), bien que le bénéfice par action hors exceptionnels ressorte en hausse de 4% à 99 cents grâce à une plus-value exceptionnelle réalisée sur la vente de placements à court terme.

Les analystes tablaient sur un BPA de 82 cents pour un chiffre d'affaires similaire, selon des données de Thomson Reuters.

AstraZeneca a redit anticiper une baisse de son chiffre d'affaires annuel pouvant aller jusqu'à 5% et un recul de son bénéfice par action hors exceptionnels pouvant atteindre 15%.

Pour les investisseurs, détenir des actions AstraZeneca représente un gros pari sur le portefeuille de traitements du cancer du laboratoire, qui parie sur l'oncologie comme vecteur de croissance.

Le récent lancement du Tagrisso, un traitement du cancer du poumon, s'avère prometteur mais le grand espoir réside dans un traitement associant l'immunothérapie et d'autres médicaments.

Les résultats de l'essai clinique MYSTIC, qui vise à tester une combinaison des immunothérapies durvalumab et tremelimumab en premier traitement chez des patients atteint d'un cancer du poumon, attendus en milieu d'année, seront particulièrement scrutés.

Merck & Co, Bristol-Myers Squibb et Roche ont pris de l'avance sur ce type de traitements.

Le titre AstraZeneca perdait plus de 1% à 4.634 pence vers 8h10 GMT, parmi les plus fortes baisses de la Bourse de Londres, qui accusait un repli de 0,6% au même moment.

(Ben Hirschler; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)