ATHÈNES, 4 mai (Reuters) - La Grèce a bien l'intention de faire face à ses échéances de remboursement ce mois-ci et de conclure un accord avec ses créanciers internationaux afin de débloquer la dernière tranche d'aide, mais le Fonds monétaire international (FMI) reste intransigeant sur ses exigences en matière de réformes du marché du travail, a déclaré lundi le ministre du Travail du pays.

Athènes, en quête de liquidités pour rembourser près d'un milliard d'euros au FMI ce mois-ci, emprunte aux administrations et aux collectivités locales pour tenter de respecter ses engagements.

A la question de savoir si la Grèce serait en position de régler ce qu'elle doit au FMI, le ministre du Travail Panos Skourletis à répondu à Mega TV: "Le pays a choisi de respecter ses engagements et de conclure un accord (avec ses créanciers). Nous essayons d'avoir l'argent nécessaire."

Il a ajouté que le FMI était inflexible en ce qui concerne ses demandes de réformes du marché du travail, y compris de baisse du montant des retraites et de licenciements massifs, ainsi que dans son refus d'un relèvement du salaire minimum.

"Ils (le FMI) nous demandent de ne toucher à rien (dans les mesures d'austérité) qui ont ruiné la vie du peuple grec au cours des cinq dernières années", a-t-il dit. (George Georgiopoulos et Angeliki Koutantou, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)