Atlantia a obtenu cette option dans le cadre de l'accord conclu la semaine dernière pour acquérir Abertis, exploitant espagnol d'autoroutes, conjointement avec le groupe espagnol de construction ACS.
Le groupe romain précisera s'il achète 29,9% ou 34% de Cellnex uniquement après la conclusion du rachat d'Abertis via Hochtief, contrôlé par ACS.
Les règles européennes imposeront à Atlantia de soumettre une offre sur l'intégralité du capital de Cellnex s'il acquiert une participation d'au moins 30%.
Son administrateur délégué a déclaré la semaine dernière qu'Atlantia n'avait pas l'intention de mettre la main sur l'intégralité de Cellnex, laissant ainsi entendre qu'il n'en prendrait que 29,9%.
Atlantia a aussi déclaré vendredi qu'Edizione, la holding de la famille Benetton contrôlant le groupe italien, avait accordé à ce dernier une option pour lui vendre une part de 29,9% dans Cellnex au prix de 21,50 euros par action, dividende attaché, pour un total de 1,49 milliard d'euros.
Des sources ont déclaré à Reuters que la participation dans Cellnex pourrait finir dans les mains d'Edizione, dont le patron Marco Patuano connaît bien le secteur des antennes télécoms pour avoir été l'administrateur délégué de Telecom Italia.
(Agnieszka Flak et Francesca Landini; Bertrand Boucey pour le service français)
