Ce projet permettra à l'institution mondiale de prêter jusqu'à près de 80 milliards de dollars au cours de l'exercice fiscal 2019 contre 59 milliards l'année dernière.

Il a également été décidé d'augmenter les taux pratiqués par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) auprès des pays en développement dont les revenus sont les plus importants afin de les dissuader de trop emprunter.

La BIRD appliquait jusque là un taux unique pour tous les emprunteurs, une politique dénoncée par le Trésor américain qui la juge trop bénéfique à la Chine et aux autres grands marchés émergents.

L'augmentation de capital annoncée samedi portera la part de la Chine à 6,01%, contre 4,68% actuellement, tandis que celle des Etats-Unis diminuera légèrement à 16,77% contre 16,89%.

Washington conservera son droit de veto tant sur les décisions prises par la BIRD que par la Société financière internationale, entité dédiée au développement du secteur privé dans les pays en développement.

(David Lawder, Nicolas Delame pour le service français)