FRANCFORT, 26 septembre (Reuters) - Des taux d'intérêt bas pendant une période prolongée, et à fortiori des taux négatifs, ont des effets secondaires, a reconnu lundi le président de la Banque centrale européenne.

Mario Draghi, qui intervenait devant la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen à Bruxelles, a toutefois souligné que les mesures de politique monétaire déjà adoptées par l'institution n'avait pas encore produit tous leurs effets.

Il a aussi estimé que la transmission de la politique monétaire de la BCE n'avait jamais aussi bien fonctionné qu'aujourd'hui.

La politique de taux d'intérêt négatif et les conséquences sur le niveau des rendements à long terme des achats d'actifs de la BCE ont suscité des critiques, notamment en Allemagne et aux Pays-Bas, en raison de leurs conséquences sur la rentabilité des banques et les placements des compagnies d'assurances et des fonds de pension. (Bureau de Bruxelles, Marc Joanny pour le service français, édité par Juliette Rouillon)