Les résultats des entreprises et la pérennité des dividendes des sociétés européennes préoccupent Joost van Leenders et Colin Graham. Pour la deuxième semaine consécutive, l'économiste en chef et le directeur des investissements de l'équipe Solutions multi-actifs de BNP Paribas IP mettent en avant la faiblesse de ces deux paramètres pour justifier le maintien d'une allocation d'actifs prudente. "Par ailleurs, nous estimons que les données médiocres des pays émergents ne justifient pas des spreads serrés" ajoutent les deux experts de la société de gestion.

Tirant un premier bilan de la saison des publications trimestrielles qui touche à son terme aux Etats-Unis et en Europe, Joost van Leenders et Colin Graham observent que, outre-Atlantique, "la faiblesse est principalement perceptible dans les secteurs de l'énergie et des matériaux de base, mais ceux de la finance et des technologies de l'information ont également connu un faible trimestre".

En Europe, "les secteurs de l'énergie, des services aux consommateurs et de la finance ont déçu", pesant sur la performance des indices actions.

"Les derniers résultats publiés aux États-Unis ont porté le ratio de surprise sur les bénéfices à 75 %, un niveau en deçà du pourcentage observé au début de la période de publication et plus en phase avec celui des trimestres précédents. Le ratio de surprise sur les ventes a augmenté par rapport aux trimestres précédents, mais reste faible. En Europe, le ratio de surprise sur les bénéfices est à ce jour plus modeste que celui observé aux États-Unis (comme toujours), mais le ratio de surprise sur le chiffre d'affaires est faible, selon nous", indiquent l'économiste en chef et le directeur des investissements de l'équipe Solutions multi-actifs de BNP Paribas IP.