Le comité de Bâle a maintenu mardi à 30 le nombre banques considérées comme systémiques (G-SIB) lors de son examen annuel. La canadienne RBC Banque Royale a ainsi été intégrée par le Conseil de stabilité financière, en remplacement de la française BPCE.

Cette liste des G-SIB comporte cinq niveaux et l'établissement canadien, qui a entrepris ces dernières années une expansion internationale et un développement de ses activités de marchés, fait désormais partie des 17 banques classées à l'échelon le plus bas. Ces dernières doivent afficher un ratio de fonds propres sur leurs actifs pondérés des risques supérieur d'un point de pourcentage aux exigences fixées par le Comité de Bâle.

Certaines banques ont été changée d'échelon.

L'américaine JPMorgan est désormais la seule banque pour laquelle est exigé un ratio de fonds propres supérieur de 2,5 points aux normes du Comité de Bâle après la rétrogradation d'un niveau de sa compatriote Citigroup.

Cette dernière rejoint Bank of America, Deutsche Bank et HSBC parmi les banques dont le matelas de fonds propres doit être plus élevé de 2 points.

BNP Paribas ne figure plus dans ce groupe et a été déplacée à l'échelon inférieur, où l'exigence est de 1,5 point de plus.

Les banques seront tenues de respecter ces critères de fonds propres à partir de 2019.

Aucune n'a jamais été rangée à l'échelon le plus élevé, où le ratio de fonds propres doit être de 3,5 points supérieur aux normes du Comité de Bâle.

(Cyril Altmeyer, édité par Mathieu Protard)