Au niveau mondial, les actifs alternatifs sous gestion totalisent actuellement 6 200 milliards de dollars, soit une croissance exponentielle des encours gérés depuis 1999, les actifs sous gestion s’élevant alors à 1 000 milliards de dollars. D’après plusieurs estimations, les actifs sous gestion au sein du secteur pourraient atteindre 13 000 milliards de dollars d’ici 2020. Pour BNY Mellon ce secteur offre de nombreuses opportunités dans un contexte marqué par la faiblesse des rendements des emprunts d'État, la volatilité des marchés actions et la remontée des craintes inflationnistes.

"L'ère de la liquidité facile, injectée par l'intermédiaire des programmes d'assouplissement quantitatif, a déclenché une compression des rendements au sein de l'univers obligataire. Les investisseurs ont alors fait face à un dilemme : accepter ces rendements plus faibles sur des marchés à moindre risque, tels que le crédit investment grade, ou s'exposer à un risque de crédit accru et donc à un potentiel de pertes plus élevées. Les investissements alternatifs peuvent potentiellement offrir aux investisseurs des solutions plus attrayantes leur permettant de capturer des rendements supérieurs sans pour autant accroître leur exposition au risque", expliquent les experts des boutiques de BNY Mellon.

Les gérants estiment notamment que les secteurs des infrastructures et des énergies renouvelables offrent des perspectives solides. Paul Hatfield, Directeur des investissements chez Alcentra (BNY Mellon, ajoute : "Le secteur des loans a attiré une multitude de nouveaux investisseurs professionnels ces 18 derniers mois, séduits par des performances relativement élevées, une volatilité limitée et une faible corrélation aux autres classes d'actifs. Au niveau du secteur, le risque de défaut reste faible, en dehors du segment du crédit aux particuliers, tandis que l'environnement de taux d'intérêt est actuellement très favorable pour les investisseurs exposés aux syndicated loans (prêts syndiqués), qui offrent des taux variables".