"BP et Eni ont approché le ministère du Pétrole le mois dernier pour manifester leur intérêt dans le développement de Majnoun une fois que Shell aura quitté le gisement", a dit l'un de ces responsables.

Il n'a pas été possible dans l'immédiat de joindre BP ni Eni.

Le ministre irakien du Pétrole a déclaré en octobre que la française Total et l'américaine Chevron faisaient partie des compagnies ayant exprimé leur intérêt pour ce gisement, auquel Shell a renoncé en raison de changements apportés aux dispositions fiscales liées à ce contrat.

Shell a accepté de transmettre son activité sur ce gisement à la compagnie publique irakienne Basra Oil d'ici fin juin 2018, ont dit deux responsables irakiens.

(Ahmed Rasheed; Bertrand Boucey pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Total, Chevron Corporation, Eni, BP