« La reprise européenne déçoit et la Fed est probablement en retard (behind the curve). C'est dire que les actions, particulièrement en Europe, n'ont pas fini de corriger », estime Banque Leonardo dans un point de marché publié en début du mois. Le stratège François Chevallier explique que les marchés ont « pricé » une reprise européenne aussi forte qu'au milieu des années 2000 alors la croissance s'essouffle à 1,2 % contre 3 % à l'époque.

Il serait, selon lui, logique que la correction du CAC 40 se poursuive jusqu'à 4 000, support liée à une valorisation moyenne des actions européennes relativement à leurs homologues américaines.