La banque britannique figure, avec entre autres les françaises BNP Paribas, Crédit agricole et Société générale, parmi les 11 établissements visés par cette procédure, engagée par des investisseurs qui accusent les banques d'entente sur le taux Euribor et sur des produits dérivés connexes.

Les autres banques concernées sont Citigroup, Deutsche Bank, HSBC, JPMorgan Chase, Rabobank, Royal Bank of Scotland et UBS.

Barclays étant la première banque dans cette affaire à accepter un accord préliminaire, celui-ci qui pourrait servir de référence pour des accords similaires avec d'autres banques concernées, écrit sous serment le médiateur Kenneth Feinberg, qui a oeuvré à cet accord entre la banque britannique et les plaignants, parmi lesquels figurent le gros fonds de pension californien CalSTRS.

Barclays n'a pas souhaité commenter cet accord, qui doit encore être approuvé par le tribunal.

Cette affaire rappelle celle de la manipulation d'un autre taux interbancaire de référence, le Libor, qui avait conduit plusieurs grandes banques à verser au total environ 8,5 milliards de dollars au terme de sept ans d'enquête.

(Jonathan Stempel; Patrick Vignal pour le service français, édité par Marc Angrand)