"Les compagnies sont actuellement en négociations. Le gouvernement n'est pas à la table des négociations et il ne mène pas non plus les discussions", a dit Korbinian Wagner lors d'une conférence de presse à Berlin.*

Il a ajouté que les autorités fédérales n'avaient aucune préférence quant à l'issue des négociations et qu'il appartenait désormais aux différentes compagnies concernées de trouver une solution.

Ces déclarations interviennent alors que le ministre des Transports, Alexander Dobrindt, a apporté la veille un soutien sans ambiguïté à Lufthansa.

"Il nous faut un champion national dans l'aviation internationale", a-t-il expliqué dans un entretien accordé au quotidien régional Rheinische Post, ajoutant que "c'est la raison pour laquelle il est urgent que Lufthansa puisse reprendre des parts importantes d'Air Berlin".

Jeudi, une responsable syndicale a rapporté que les toutes premières discussions en vue d'une reprise des actifs d'Air Berlin après son dépôt de bilan auraient lieu vendredi avec Lufthansa, avant d'être élargies à d'autres repreneurs potentiels.

(Michael Nienaber; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Juliette Rouillon)

Valeurs citées dans l'article : Air Berlin Plc, Ryanair Holdings plc, Thomas Cook Group, EasyJet