Comme la dynamique des derniers jours de campagne le laissait craindre, Hillary Clinton, favorite des marchés financiers, a finalement été battue par Donald Trump lors des élections présidentielles américaines.

Bien que le FBI ait décidé de ne pas engager de poursuites à l’encontre de la candidate démocrate, les Etats-clés de Caroline du Nord, Ohio et Floride ont néanmoins rejoint l’un après l’autre l’escarcelle du milliardaire, lequel s’est ainsi vu attribuer le premier le nombre suffisant de grands électeurs pour accéder à la Maison-Blanche à l’issue d’un scrutin historique.

L’élection de l’homme d’affaires, initialement étranger au monde politique et considéré comme un personnage provocateur et imprévisible par les investisseurs, créé une nouvelle onde de choc sur les marchés, moins de cinq mois après le vote sur le Brexit.

Les bourses mondiales décrochent en conséquence tandis que plusieurs devises accusent le coup, le Dollar américain souffrant, entre autres choses, de la perspective de voir la Réserve Fédérale reporter à nouveau une action monétaire attendue le mois prochain.

Graphiquement, le recul du billet vert permet à la devise européenne de s’installer au-delà d’un seuil charnière à 1.1153, sur lequel elle devrait désormais s’appuyer pour poursuivre sa marche en avant vers 1.1347 puis 1.1523 USD. Nous conservons logiquement nos positions longues.