« Les investisseurs continuent de favoriser les actions », a déclaré Michael Hartnett, stratège en chez Bank of America Merrill Lynch, à l’occasion de la publication du sondage réalisé début janvier auprès des gérants au niveau mondial. Avant de poursuivre : « D’ici la fin du premier trimestre, nous anticipons qu’un positionnement sur les actions au sommet se combinera avec un plus haut sur les bénéfices et avec la politique pour créer un pic de volatilité », a-t-il ajouté.

Michael Hartnett explique que, pour assister à une "capitulation" des "bull" (investisseurs pariant sur la hausse), il sera auparavant nécessaire de connaître une hausse de l'inflation et des rendements obligataires.

Il ressort de ce sondage que les gestionnaires d'actifs sont 55% (en net) à surpondérer les actions, soit un plus haut de deux ans tandis que leur allocation sur les obligations se trouve à un plus bas de 4 ans. Ils sont 67% à Sous-pondérer cette classe d'actifs.

Les investisseurs sont par ailleurs une majorité à anticiper le point haut des actions en 2019 ou ultérieurement, soit deux trimestres plus tard qu'ils ne l'anticipaient en décembre. Ils étaient alors plus d'un sur deux à prévoir un pic au deuxième trimestre 2018.

Le niveau moyen des liquidités dans les portefeuilles est tombé à un plus bas de 5 ans à 4,4% en janvier contre 4,7% en décembre. Ce repli n'est cependant pas suffisant pour déclencher un signal de vente "contrarien". Il faudrait pour cela qu'il reflue sous 3,5%. L'indicateur Bull & Bear est ainsi ressorti à 7,1 alors que le signal de vente se déclencherait à 8.