Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort évoluait en nette hausse vendredi matin, le Dax prenant 0,80% dans un marché rasséréné par Wall Street et par la perspective de voir l'Allemagne sortir de l'impasse politique.

Vers 08H12 GMT, l'indice vedette gagnait 103,75 points à 13.148,90 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes avançait de 0,22% à 26.191,30 points.

La place francfortoise, qui sort d'une période de turbulences après une succession de records, profite de voir "les craintes d'une correction majeure se dissiper à Wall Street", explique Milan Cutkovic, stratégiste chez AxiTrader.

Techniquement, le Dax se dirige donc vers la marque des 13.200 points et s'il la franchit, "il pourrait se diriger vers les 13.500 points avant Noël", ce qui terminerait en fanfare "une année boursière déjà très solide", poursuit-il.

En Allemagne, les sociaux-démocrates ont par ailleurs donné leur feu vert jeudi à l'ouverture de discussions gouvernementales avec Angela Merkel, après des semaines d'impasse depuis les élections du 24 septembre.

Ils ont cependant assorti leur vote de conditions drastiques, notamment sur l'Europe, et l'issue de ces négociations de coalition apparaît très ouverte.

Côté indicateurs, les investisseurs attendent la publication du rapport mensuel sur l'emploi américain, traditionnellement très suivi, avec 200.000 créations d'emplois anticipées en novembre.

Deutsche Bank (+2,19% à 16,32 euros) et Commerzbank (+2,26% à 12,65 euros) prenaient la tête de la cote, au lendemain de l'accord très attendu au sein du Comité de Bâle, l'organisation chargée de définir les règles bancaires mondiales, sur un vaste éventail de réformes engagées après la crise financière.

BASF gagnait 0,81% à 93,82 euros après la signature d'une déclaration d'intention pour fusionner sa filiale d'hydrocarbures Wintershall avec DEA, détenu par le fonds LetterOne du milliardaire russe Mikhail Fridman.

RWE prenait 1,60% à 20,34 euros, aidé par une étude favorable de la Société Générale, qui recommande désormais d'acheter le titre, avec un objectif de cours de 22,90 euros.

BMW grappillait de son côté 0,37% à 85,18 euros, en dépit de l'abaissement à "vendre" de la recommandation des analystes de Goldman Sachs, avec un objectif de cours de 85 euros.

afp/lk