"Sauf cas de force majeure, nous serons à leurs côtés début 2018", dit-il dans une interview au Journal du dimanche.

"Nous allons leur accorder des crédits acheteurs qui pourront atteindre jusqu'à 500 millions d'euros par an", ajoute-t-il, "toutes les grandes entreprises sont sur la ligne de départ".

Nicolas Dufourcq souligne que bpifrance, qui n'a pas d'activités internationales, est "la seule banque française à pouvoir le faire sans encourir de sanctions américaines pour violation des règles d'embargo toujours en vigueur".

La crainte de ces sanctions décourage les banques occidentales de financer les nombreuses entreprises intéressées par le marché iranien depuis l'accord conclu en 2015 restreignant les ambitions de la République islamique, et ce d'autant plus aujourd'hui que le président américain Donald Trump vient de laisser entendre qu'il pourrait le dénoncer.

(Yann Le Guernigou, édité par Nicolas Delame)