La perspective d’une nouvelle entente entre les pays producteurs afin de réduire l’offre mondiale redonne de l’énergie aux cours du pétrole. Cet optimisme avait trouvé un premier élan dans le récent accord historique trouvé à Alger, fin septembre, date à laquelle le marché s’est installé en relance haussière.

Cette reprise s’effectue malgré la production américaine, capable de s’intensifier rapidement, et la volonté de l’Iran de poursuivre sa stratégie d’augmenter sa production. La relance de l’investissement aux Etas Unis, notamment dans la construction de site de forage, fait que les nombre de puits de pétrole repart à la hausse depuis juin dernier. Leur nombre est à ce jour 30 % supérieur au point bas d’avril 2016 et la production américaine s’intensifie au fur et à mesure que les prix montent.
De plus, le risque de ralentissement économique marqué en Chine pourrait également impacter la demande mondiale.

La confrontation de ces motifs positifs ou négatifs risque de créer dans les semaines à venir de la volatilité sur les contrats pétroliers.






 
Graphiquement, les cours du Brent réalisent depuis le début 2016 une reprise technique de grande envergure. Cette réaction positive des prix se trouve soutenue par une oblique haussière et a permis de rejoindre la zone de résistance comprise entre 52 et 54 USD . La compression des prix entre ces deux bornes devrait entrainer lors du prochain franchissement une accélération des prix avec soit la reprise en main des vendeurs sous 48 USD, soit une intensification des achats au-dela des 55 USD. La prochaine réunion de l'Opep, le 30 novembre, pourrait,par conséquent, apporter de la volatilité sur le contrat du brut européen.