BANGALORE, 24 mai (Reuters) - La Première ministre britannique, Theresa May, va demander à l'Union européenne une deuxième période de transition post-Brexit qui courrait au moins jusqu'en 2023, écrit jeudi le Times de Londres.

La proposition vise à éviter le retour d'une frontière physique "dure" entre la République d'Irlande et l'Irlande du Nord, ajoute le journal.

Le Royaume-Uni quittera l'Union européenne le 29 mars de l'année prochaine. Pour éviter un "saut dans le vide", Londres et ses partenaires européens se sont déjà mis d'accord sur une période de transition devant durer jusqu'à la fin décembre 2020.

L'ensemble des obligations, notamment douanières et réglementaires, liées à l'appartenance à l'UE continueront de s'appliquer au Royaume-Uni durant cette période.

Une source informée des négociations a confié il y a une semaine à Reuters que Londres envisageait de conserver pour une durée limitée un partenariat douanier avec l'Union européenne au-delà de la période de transition qui s'achève en décembre 2020.

La nouvelle proposition évoquée par le Times n'a pas encore été formellement présentée à Bruxelles et se heurte à l'opposition tant des négociateurs européens que des conservateurs britanniques pro-Brexit.

Cette nouvelle période de transition, durant laquelle le Royaume-Uni resterait aligné sur l'Union européenne sur les questions douanières et de régulation, courrait de 2021 à au moins 2023, soit sept ans après le référendum du 23 juin 2016 par lequel les électeurs britanniques se sont prononcés à près de 52% pour une sortie de l'Union européenne. (Bureau de Bangalore Henri-Pierre André pour le service français)