Le marché parisien évolue sans grande tendance mardi matin, tiraillé entre les bons résultats de quelques grands noms de la cote et d'autres déceptions en termes de publications.

Le CAC 40, qui a ouvert en hausse de 0,1%, reste stable à 4344 points autour de 10h30, visiblement prisonnier d'un corridor allant de 4300 à 4380 points.

Depuis quelques jours, bon nombre d'analystes mettent en exergue la vulnérabilité de l'indice parisien.

'Les facteurs potentiels de déstabilisation sont nombreux', rappellent ce matin les gérants de Barclays Bourse.

'Le risque géopolitique est encore dans tous les esprits et les chiffres économiques, tout comme les résultats d'entreprises en France, ainsi que le début de la réunion de la banque centrale américaine, sont attendus avec prudence', rappellent les professionnels.

Teleperformance s'adjuge malgré tout 6,2% après avoir révisé à la hausse son objectif annuel de croissance dans la foulée de bonnes performances au premier semestre.

Altran lui emboîte le pas (+3,8%) après avoir signé sur l'ensemble du premier semestre un chiffre d'affaires de 862 millions d'euros, soit une croissance affichée de 6,5% et une croissance économique de 2,7%.

Atos progresse de 3,6% après avoir fait état d'une forte activité commerciale au deuxième trimestre, avec 500 millions d'euros de nouveaux grands contrats remportés rien que sur le mois de juin, et confirmé tous ses objectifs pour 2014.

Faurecia gagne 3,2% après avoir terminé le premier semestre de son année 2014 sur un résultat net part du groupe multiplié par 2,5 de 88 millions d'euros et relevé ses objectifs de marge pour l'ensemble de l'exercice.

Du côté des baisses, les publications semestrielles d'Eiffage (-4,4%) et Renault (-3,3%) sont fraîchement accueillies, tandis que STMicroelectronics (-1,7%) pâtit d'une dégradation des analystes de Bernstein.

Le repli le plus lourd revient toutefois à Gameloft, dont le titre dévisse de 23%, la prévision d'un chiffre d'affaires proche de 245 millions d'euros cette année, contre 233 millions d'euros l'an passé, étant jugée décevante par le marché.

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