La Bourse de Paris a débuté sur une note hésitante mercredi matin, partagée entre la faiblesse de l'euro et le sombre tableau dressé par les derniers indices PMI du Vieux Continent.

Vers 10h40, l'indice CAC 40 cède 0,2% à 4409.2 points, tandis que Londres lâche 0,4%. Francfort échappe à la morosité avec un gain de 0,4%, porté par les valeurs de l'automobile et de la santé.

'Le marché reste fragile et attend une nouvelle impulsion de la BCE demain', explique-t-on chez Barclays Bourse.

Facteur de soutien, l'euro poursuit son repli face au billet vert pour revenir en vue de 1,2590 dollar, après avoir enfoncé le seuil de 1,26.

Les équipes de Quilvest Gestion évoquent ce matin 'un contexte favorable aux valeurs très exposées à l'international' comme Airbus (+0,7%) ou Zodiac (+1,1%).

La faiblesse de l'euro est alimentée par la publication des derniers indices PMI de Markit, qui dépeignent un secteur manufacturier dans la zone euro proche de la stagnation.

Markit souligne que l'indice PMI manufacturier est notamment repassé en territoire négatif en septembre en Allemagne, à 49,9 contre 50,3 en version 'flash', ce qui constitue un plus bas de 15 mois.

Côté hausses, Edenred progresse de 3,4% à 20,2 euros alors que les analystes d'UBS sont passés de 'neutre' à 'achat' sur la valeur, visant un nouvel objectif de cours de 24 euros.

Peugeot prend 1,4% après avoir enregistré des ventes en hausse de 21,7% pour sa marque phare en France au mois de septembre.

Nexans chute en revanche de 8,8% après un point sur son organisation et son activité qui l'a vu prévoir une croissance organique des ventes nulle pour son exercice 2014.

Neopost décroche de 7,5% après avoir publié un chiffre d'affaires, un résultat opérationnel courant et une marge opérationnelle en baisse pour le premier semestre.

Orange se classe parmi les plus fortes baisses de l'indice CAC 40, en cédant 2,6% à 11,6 euros, du fait de l'afflux de papier causé par la vente d'une cinquantaine de millions d'actions par Bpifrance.

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