Actualité chargée sur le front des valeurs à la Bourse de Paris. Les opérateurs digèrent une salve de comptes annuels à la veille de la deuxième estimation du PIB américain pour le quatrième trimestre de 2014.

Vers 13h30, le CAC 40, qui avait cédé un peu de terrain hier, reprend symboliquement 0,1% à 4.885 points.

'Je ne serais pas surpris de voir les investisseurs profiter d'éventuels accès de faiblesse afin de se renforcer en perspective du coup d'envoi du 'QE' ('quantitative easing') de la BCE, qui devrait soutenir les actions européennes' et débutera le mois prochain, commente Stan Shamu, stratège chez IG. Rappelons que l'institution prévoit d'injecter soixante milliards d'euros chaque mois pour relancer la croissance dans l'eurozone et tenter de juguler la menace de la déflation.

Pour l'heure, les opérateurs apprécient le recul du nombre de demandeurs d'emploi en Allemagne, de 20.000 au mois de février en rythme séquentiel, selon des données corrigées de variations saisonnières de l'agence nationale du travail.

Ils prendront connaissance cet après-midi des chiffres hebdomadaires du chômage outre-Atlantique, des prix à la consommation et les commandes de biens durables pour le mois écoulé, trois données qui seront publiées à 14h30.

Concernant les valeurs, CGG flambe de 9,2%, soit une progression de près de 27% depuis le 1er janvier, dans le sillage de l'annonce d'une perte réduite en 2014. Le plan de transformation qui s'est accéléré en 2014 s'est traduit par une diminution de près de 12% des effectifs du groupe, par la réduction de sa flotte et par la baisse de son point mort.

Alors que GDF Suez prend 1,2% sur fond de comptes annuels en ligne, Eiffage s'adjuge de son côté 3,3% après avoir publié un résultat opérationnel légèrement inférieur aux attentes pour 2014, mais délivré un message plutôt rassurant pour l'exercice en cours. Le groupe table en effet sur une hausse de ses résultats qui compenserait le recul de ses revenus.

Ipsos s'adjuge en outre 4,7% après le lancement d'une nouvelle division consacrée aux métiers de la communication digitale, un pari entrepris afin de relancer une croissance en perte de vitesse.

A contrario, Saint-Gobain cède 2,8% après une publication sans surprise et des résultats proches des attentes au titre de son quatrième trimestre.


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