La Bourse de Paris reprend un tout petit peu de hauteur lors d'une séance marquée par une batterie de résultats d'entreprises.

Peu après 14h00, le CAC 40 grappille un peu moins de 0,1% à 5.086 points.

En l'absence d'indicateurs macroéconomiques d'envergure et dans l'attente de la publication tout à l'heure des chiffres hebdomadaires du chômage américain, lesquels précéderont l'indice composite des indicateurs avancés du Conference Board au titre du mois écoulé, 'les publications des résultats d'entreprises rythment maintenant les fluctuations', résume-t-on chez Barclays Bourse.

A Wall Street, les intervenants ont pris connaissance tout à l'heure des comptes de General Motors, qui a dégagé un bénéfice net part du groupe de 1,1 milliard de dollars au deuxième trimestre (soit 67 cents par action, contre 200 millions de dollars représentant 11 cents par titre) et a reconduit son objectif d'une progression de ses résultats annuels, notamment de son Ebit ajusté

A l'occasion de trimestriels meilleurs qu'anticipé, Eli Lilly a pour sa part relevé sa fourchette cible de bénéfice par action (BPA) ajusté à 3,2-3,3 dollars, contre de 3,1 à 3,2 dollars précédemment, et resserré vers le haut celle de ses revenus à 19,7-20 milliards de dollars, contre de 19,5 à 20 milliards auparavant.

Du côté des entreprises cotées à Paris, Technicolor s'envole de 16,8% après avoir dégagé un résultat net positif de 50 millions d'euros au premier semestre et s'être dit en bonne position pour atteindre ses objectifs annuels. Le groupe a en outre annoncé être entré en négociations exclusives avec le groupe américain Cisco pour lui racheter sa division Cisco Connected Devices moyennant quelque 550 millions d'euros.

Le titre Plastic Omnium engrange de son côté 6,4% après avoir indiqué qu'il atteindrait avec un an d'avance, soit en 2017, son objectif de 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel.

STMicroelectronics n'est pas en reste et grimpe de 6% dans le sillage d'une amélioration séquentielle de sa marge brute et de son chiffre d'affaires net au deuxième trimestre, à près de 1,8 milliard de dollars.

A l'inverse, Ipsos (-7,3%) est lanterne rouge du SBF 120 malgré un résultat net ajusté part du groupe de 30,5 millions d'euros au titre du premier semestre, en progression de 16,9%, et un chiffre d'affaires annuel attendu en hausse plus marquée que prévu jusqu'ici.


Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.