La Bourse de Paris devrait poursuivre son mouvement de baisse mardi matin avant l'inéluctable défaut de la Grèce attendu dans la soirée.

D'après les premières indications disponibles, l'indice CAC 40 devrait débuter la séance en repli de 29 points à 4840 points.

Hier, sur le CAC, ce n'est pas tant l'écart à la baisse qui avait marqué les esprits (-3,7%) que les volumes échangés, avec 6,1 milliards d'euros ayant changé de mains en une journée.

Si l'indice parisien a réussi à préserver le support des 4830 points, le refranchissement des 4900 points n'a pas été pérenne et s'est transformé en nouvelle opportunité de vente.

D'après les analystes, le CAC est désormais vulnérable à une rechute plus profonde en direction des 4560 points.

'Le meilleur moyen de mesurer le risque de contagion est d'observer le différentiel de rendement entre les Bunds allemands et les emprunts d'Etat italiens ou espagnols', explique IG.

'Si ce spread continue de grandir, cela entraînera les marchés d'actions des pays développés à la baisse et augmentera la volatilité implicite, même si la BCE fera tout son possible pour contrebalancer cela', prévient le courtier britannique.

Du reste, les investisseurs ne semblent plus trop croire en la possibilité de nouvelles propositions faites à Athènes avant l'ultimatum de ce soir, ce qui rendrait sans objet le référendum de dimanche.

En attendant justement les résultats du référendum grec sur les propositions des créanciers, les investisseurs vont avoir de nombreuses statistiques économiques à se mettre sous la dent aujourd'hui.

Seront ainsi publiés aux Etats-Unis l'indice PMI de Chicago ainsi que la confiance des consommateurs du Conference Board.

Dans la zone euro sont attendus les chiffres de l'inflation et le taux de chômage.

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