Le CAC 40 est pratiquement stable à l'approche de la mi-séance, en l'absence de nouveaux catalyseurs à même d'entretenir le biais haussier.

Vers midi, l'indice phare abandonne 0,1% à 4.390 points.

La conjoncture macroéconomique reste préoccupante en France, alors que le Premier ministre Manuel Valls a d'ores et déjà annoncé que les chiffres mensuels du chômage, publiés ce soir, ne seront pas bons. En attendant, le climat des affaires a baissé de deux points à 93 ce mois-ci dans l'Hexagone, avec une détérioration dans l'ensemble des secteurs d'activité, a rapporté l'Insee ce matin.

En Allemagne aussi, les indicateurs décevants se succèdent. Après, entre autres, la baisse des commandes industrielles en mai, une croissance négative de 0,2% au deuxième trimestre et l'effondrement de l'indice ZEW ce mois-ci, l'indice GfK de confiance des ménages allemands a ainsi reculé de 0,3 point à 8,6 en août.

De quoi, selon Credit Suisse, accentuer la pression sur Mario Draghi, qui pour rappel s'est dit la semaine dernière satisfait des mesures adoptées par la BCE en juin, mais n'a pas fermé la porte à de nouvelles dispositions en cas de 'déprime' persistante de l'économie de la zone euro.

'La prochaine vague d'indicateurs va être particulièrement parlante pour ce qui concerne le redressement de la région', préviennent les équipes de la banque helvète, alors que celles de Barclays Bourse estiment que les marchés européens attendent tous 'un passage à l'acte du gouverneur de la BCE dans les prochaines semaines ou lors de la prochaine réunion le 4 septembre'.

En l'absence de donnée macroéconomique en provenance des Etats-Unis, les observateurs continueront par ailleurs de suivre l'évolution de la situation dans l'Est de l'Ukraine. A cet égard, la rencontre hier entre le président ukrainien Petro Porochenko et son homologue russe Vladimir Poutine a rassuré les marchés. 'En effet, même si de nombreux désaccords persistent, les deux partis semblent vouloir apaiser le conflit', souligne Saxo Banque.

Enfin, s'agissant des valeurs, Vivendi évolue à rebours de la tendance et gagne 1,3% à 20,2 euros à la faveur de rumeurs concernant un relèvement des offres de Telefonica et de Telecom Italia sur son actif brésilien GVT. Les bancaires sont également bien orientées à l'image de Crédit Agricole (+1% à 11,3 euros) et de BNP Paribas (+0,9% à 51,8 euros).

Hors CAC 40, Maurel & Prom (+3,5% à 11,8 euros) est en tête du SBF 120 après un relèvement de recommandation de Société Générale, qui préconise désormais d'acheter le titre, avec un objectif de cours lui aussi rehaussé de 12 à 14 euros. La dégringolade se poursuit en revanche pour CGG, une nouvelle fois lanterne rouge de l'indice (-2,2% à 6,6 euros).

C'est une véritable annus horribilis pour le groupe parapétrolier sur le plan boursier, l'action ayant déjà abandonné plus de 47% depuis le 1er janvier...


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