La Bourse de Paris cède du terrain mercredi dans les premiers échanges, après une série de résultats d'entreprises qui n'a pas totalement réussi à rassurer les investisseurs.

Peu avant 11h00, l'indice CAC 40 recule de 0,4% à 4346,8 points.

Les autres grandes places européennes se replient aussi. Londres et Francfort abandonnent en moyenne 0,1%, tandis que l'Euro STOXX 50 perd 0,1%.

L'euro se tasse encore un peu aux abords de 1,34 dollar.

Il apparaît que certains opérateurs font preuve de prudence avant les chiffres du PIB américain et le verdict de la Fed, prévus plus tard dans la journée, mais les commentateurs évoquent également l'impact des nouvelles sanctions européennes à l'encontre de la Russie.

Les investisseurs doivent par ailleurs garder un oeil sur les nombreuses publications de résultats d'entreprises.

'La saison des résultats de deuxième trimestre est importante dans la mesure où elle survient à un point d'inflexion des politiques monétaires des banques centrales qui signifie que les marchés d'actions mondiaux pourraient se trouver sous pression', rappellent les stratèges de Morgan Stanley.

'Ces résultats ont été encourageants jusqu'à présent, les sociétés européennes étant parvenues à renouer avec la croissance de leurs bénéfices après trois années successives de repli', souligne Morgan Stanley.

A Paris, Eramet bondit de plus de 6% après avoir annoncé que son résultat opérationnel courant était redevenu positif au 1er semestre, à la faveur notamment de la remontée des prix du nickel.

Peugeot s'adjuge également plus de 6% après avoir terminé le premier semestre de son exercice 2014 sur une perte nette part du groupe divisée par quatre et maintenu ses prévisions annuelles.

Airbus prend 4,5% suite à des résultats meilleurs que prévu et des prévisions jugées 'très confortables'.

Du côté des baisses, Lafarge chute de plus de 4% dans le sillage d'Holcim, qui a terminé le premier semestre de son exercice 2014 sur un résultat net en baisse de 15%.

Rexel lâche plus de 3% suite à la révision en baisse de sa perspective de croissance annuelle, désormais attendue stable.

Total (-2,5%) est également sous pression sur fond de résultats décevants au titre du deuxième trimestre avec notamment des contre-performances dans le raffinage.

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