Enfin ! Après un mercredi noir et un jeudi à peine moins désastreux, la Bourse de Paris s'apprête à terminer une 'semaine horribilis' sur une note positive.

Peu avant 14h00, l'indice CAC 40, soutenu par des rachats à bon compte, grimpe de 1,7% à 3.983 points, revenant ainsi au contact des 4.000 points.

Le rebond est cependant technique et les inquiétudes des investisseurs quant aux perspectives de croissance mondiale - sans parler d'un contexte géopolitique plombé par la propagation du virus Ebola et l'incapacité de la coalition internationale à prendre le dessus sur l'Etat Islamique - n'ont évidemment pas disparu d'un coup de baguette magique.

'Les marchés actions s'envolent en cette dernière séance de la semaine, les opérateurs donnant clairement des signes de confiance dans la réalisation de bonnes affaires à ces niveaux', analyse Joao Monteiro de chez Valutrades.

'Comme toujours, la question porte sur le caractère durable de cette dynamique à plus long terme', poursuit l'expert, qui avertit logiquement que 'tout élément qui pourrait servir à porter l'attention vers la santé chancelante de l'économie pourrait injecter davantage de crainte dans les actions'.

En l'absence de donnée macroéconomique en zone euro, les investisseurs se tourneront vers les chiffres des mises en chantier et des permis de construire le mois dernier aux Etats-Unis, publiés à 14h30, avant l'indice de confiance des consommateurs du Michigan ce mois-ci, lequel sera connu à 15h55.

La saison des résultats trimestriels des entreprises américaines, elle, se poursuit avec ceux de General Electric, Morgan Stanley (qui a dégagé un bénéfice net de 1,65 milliard de dollars, en hausse de 87% par rapport à celui du troisième trimestre 2013) et Schlumberger, meilleurs que prévu, et un peu plus tôt ceux de Google, qui a a contrario déçu le marché.

Du côté des valeurs françaises, les bancaires reprennent de l'air à l'image de Société Générale (+4,2% à 35,8 euros), qui signe la deuxième plus forte hausse du CAC 40 derrière Valeo.

Peugeot engrange pour sa part 5,5% à 9,1 euros alors que sa part de marché en Europe a augmenté de 0,3 point en glissement annuel à 10,3% le mois dernier. Enfin, celle de Renault (+3,8% à 54,4 euros) a atteint 8,4%, en hausse de 0,4 point.


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