La Bourse de Paris devrait tenter de retrouver un semblant de normalité mercredi matin après les lourdes pertes dues à la crise grecque encaissées ces deux derniers jours.

Vers 8h15, le contrat futur sur l'indice CAC 40 - livraison juillet - avance de près de 0,4% à 4829,5 points, prémisse d'un petit rebond à l'ouverture.

'Après l'envolée de la volatilité implicite de lundi, un certain calme semble s'être installé sur les marchés mondiaux et le monde entier semble attendre - peut-être à tort - un résultat favorable à l'issue du prochain référendum grec', commente IG.

Le FMI a confirmé dans la nuit que la Grèce n'avait pas honoré son remboursement de 1,5 milliard d'euros dont l'échéance tombait hier et qu'Athènes a au contraire demandé une prolongation de prêt.

Reste que pour les analystes techniques, l'enfoncement de la zone des 4810/4820 points hier sur le CAC constitue clairement une mauvaise surprise.

Dans une note diffusée hier et passée relativement aperçue, les stratèges de Crédit Suisse soulignent pourtant que la France est après la Grèce le pays le plus vulnérable de la zone euro en raison de l'importance du FN, du poids de la dette et de la lenteur des réformes.

Le calendrier économique s'annonce chargé aujourd'hui, notamment aux Etats-Unis où seront consécutivement publiés l'enquête ADP sur l'emploi privé, les dépenses de construction et l'ISM manufacturier.

En Europe, les investisseurs attendent les chiffres de l'activité manufacturière qui sont compilés sous la forme des indices PMI de Markit.

En Chine, l'indice PMI des directeurs d'achat calculé par HSBC a reculé à 49,4 en juin, s'inscrivant pour le quatrième mois consécutif sous la barre des points en-deçà de laquelle il rend compte d'une contraction.

Pour certains commentateurs, la situation économique en Chine est aujourd'hui bien plus préoccupante que le dossier grec.

Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.