La Bourse de Paris évolue peu jeudi matin, les investisseurs faisant preuve d'une certaine retenue avant une séance chargée en indicateurs économiques et surtout en résultats de sociétés aux Etats-Unis.

Vers 10h15, l'indice CAC 40 avance d'à peine 0,1% à 4408,1 points.

'A la veille du long week-end pascal, la zone des 4400 points devrait soutenir le CAC', estiment les stratèges de Barclays Bourse.

Les marchés d'Euronext fermeront demain pour le Vendredi Saint, puis pour le Lundi de Pâques et ne rouvriront que le mardi 22 avril.

La tendance est tout aussi hésitante en Europe, Londres reculant de 0,1% et Francfort avançant de 0,1%. L'indice paneuropéen Euro STOXX 50 est à l'équilibre.

La journée s'annonce particulièrement chargée avec les publications de GE, Goldman Sachs ou Morgan Stanley. Figurent également au calendrier économique aux Etats-Unis les inscriptions hebdomadaires au chômage, ainsi que l'indice de la Fed de Philadelphie.

Les investisseurs suivront également les conclusions de la rencontre, à Genève, entre les chefs de la diplomatie de la Russie, de l'Ukraine, des Etats-Unis et de l'Union européenne, qui vont tenter de trouver un accord dans la crise ukrainienne.

A Paris, les publications de résultats de la matinée sont globalement bien accueillies et Publicis prend plus de 3% après avoir publié un revenu consolidé de 1.597 millions d'euros pour le 1er trimestre, soit une hausse de 2,2%. Hors effet de change, la croissance du revenu ressort à 6,8%.

Tarkett progresse de 3,2% après la parution d'un excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté a dérapé de 20,6% à 35,8 millions d'euros sur les trois premiers mois de l'année, mais le groupe rappelle que son premier trimestre est structurellement le plus faible de l'année.

Plastic Omnium s'adjuge 2,4% après avoir fait état d'un chiffre d'affaires de premier trimestre de 1.304,9 millions d'euros, en progression de 6,1% (+9,7% hors effet de change).

Seul Rémy Cointreau boit véritablement la tasse en ce début de journée après avoir publié des ventes jugées 'inquiétantes' pour son exercice 2013/2014. 'On ne voit pas le moindre signe d'amélioration dans le cognac', s'alarment les analystes d'Aurel BGC.

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