Toujours très volatile, la Bourse de Paris est de nouveau en territoire négatif à la mi-séance, dans l'attente de plusieurs indicateurs américains.

'La volatilité est très forte actuellement et nous ne préférons pas ajouter du risque aux risques en accumulant des opérations', expliquaient ce matin les équipes de Barclays Bourse, lesquelles ont également rappelé que le marché parisien s'est 'fait secouer fortement' hier avec un passage sous les 4.200 points ouvrant selon elles la voie à un retour dans la zone des 4.100 points.

Pour l'heure, le CAC 40 se replie de 0,3% environ à 4.219 points, soit une quatrième séance consécutive de repli.

Les intervenants prendront connaissance tout à l'heure des chiffres hebdomadaires du chômage américain, de la première estimation de la productivité au titre du quatrième trimestre et du chiffre des commandes à l'industrie au titre du mois de décembre.

Sur le front des valeurs, LafargeHolcim (-4,5%) est lanterne rouge du CAC 40 alors qu'UBS aurait, selon des professionnels de marché, placé la participation de 6,1% que détenait le groupe russe Sberbank au sein du capital du cimentier. Ce dernier accuse à présent un recul de plus de 27% depuis le 1er janvier et a par ailleurs annoncé ce matin qu'il étudie la cession de sa participation dans Lafarge India, une société qui dispose d'une capacité d'environ 11 millions de tonnes de ciment.

Technicolor (-7,7%) est pour sa part dernier du SBF 120 après sa décision de se retirer du consortium HEVC et de licencier son portefeuille de propriété intellectuelle directement aux fabricants.

Les pétrolières, elles, retrouvent de la hauteur. En hausse de respectivement 2,2 et 1,7%, Technip et Total dominent l'indice phare.

A contrario, la remontée de l'euro face au dollar pénalise les valeurs exportatrices, à l'image de Valeo (-3,8%), tandis que les constructeurs automobiles souffrent dans le sillage de Daimler et d'une note sectorielle de BoA-Merrill Lynch.


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