La Bourse de Paris devrait difficilement tenter de se stabiliser mardi matin après avoir dévissé de 3,2% hier et être repassée sous le seuil des 4100 points.

Vers 8h10, le contrat futur sur l'indice CAC 40 - livraison février - recule de 1,2% à 4039,5 points, prémisse d'une ouverture encore délicate.

'La journée d'hier a été vécu comme un véritable traumatisme pour les acheteurs et beaucoup d'investisseurs semblent avoir jeté l'éponge', commente ce matin Chris Weston, stratège de marché chez IG.

Les analystes techniques font valoir que le support psychologique des 4000 points est désormais en vue, ce qui pourrait préfigurer un nouveau 'sell-off' en direction des 3920 points, plancher de la mi-décembre 2014, voire des 3800 points.

En Asie, la Bourse de Tokyo a décroché de 5,4% ce mardi.

Wall Street a, elle, largement réussi à limiter la casse hier. Alors que les principaux indices chutaient de 3% à la mi-séance, les pertes ont été réduites de plus de moitié grâce à un puissant rebond au cours de la dernière heure.

Une vague de rachats à bon compte sur quelques valeurs technologiques de premier plan comme Alphabet (qui finissait stable) a permis au Nasdaq de terminer la journée sur un recul de seulement 1,8%.

La prudence devrait néanmoins rester de mise jusqu'à demain et l'audition semestrielle de Janet Yellen - présidente de la Réserve fédérale - devant les parlementaires américains.

Facteur de stabilisation, le baril de pétrole léger américain se reprend quelque peu ce matin après avoir enfoncé hier le seuil des 30 dollars. Le WTI affiche actuellement 0,7% de gains à 29,9 dollars.

Si la journée s'annonce relativement calme au niveau des indicateurs économiques (stocks des grossistes aux Etats-Unis), les investisseurs suivront avec attention, à la mi-journée, la publication des résultats trimestriels du géant américain des sodas Coca-Cola.

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