Paris a bénéficié d'un joli coup de pouce à 17H35 et termine sur un gain de +0,3% qui ne constitue pas le reflet de la tendance en fin d'après-midi mais correspond à la moyenne du jour.
Le CAC 40 affiche donc +0,32% à 4.382,3 points après avoir franchi ce midi -puis de nouveau à 14H35, juste après le PIB US- la résistance des 4.400 points.
Chez nos voisins, l'Euro-Stoxx50 gagne +0,45% (contre +0,25% à 17H29), surtout grâce à Francfort (+0,7%).

La dynamique haussière ne rencontrait aucun vent contraire depuis vendredi dernier... mais à 16H, petites contrariétés avec un indice de confiance des consommateurs US (Conf'Board) un peu en retrait par rapport (à 88,7 contre 94,1 et 95,5 anticipé) puis l'évolution du prix des logements, en repli en septembre de -0,3% (après +0,2% en août).

Les prix dans les 20 plus grandes métropoles US glisse à +4,9% en rythme annuel contre +5,6% au mois d'août.

Wall Street accuse le coup et marque un peu le pas avec un Dow Jones en repli de -0,06%, un 'S&P' revenu dans le rouge (-0,04%) après avoir inscrit un nouveau record absolu à 2.074Pts tandis que le Nasdaq est passé de +0,4% à -0,1%.
A noter le nouveau record absolu d'Apple qui inscrit un nouveau record absolu à 119.75$ et franchit le cap des 700Mds$ de capitalisation (la moitié de celle du CAC40).

Economiste chez Saxo Banque, Christopher Dembik impute sa bonne tenue actuelle au soutien prolongé des banques centrales, entre les propos 'offensifs' et accommodants du gouverneur de la BCE Mario Draghi vendredi dernier à Francfort, le programme de rachats d'actifs initié un peu plus tôt par la Banque du Japon et le récent coup de pouce chinois pour stimuler la croissance dans l'Empire du Milieu, à savoir la baisse du taux directeur de la banque centrale de vingt-cinq points de base (à 2,75%) et la diminution de quarante points de base de son taux sur les prêts à un an de 6 à 5,6%.

Ces derniers signaux ont selon M. Dembik 'toutes les chances d'entretenir l'exubérance irrationnelle sur les marchés financiers à court et à moyen terme'.

Une exubérance qui plus est entretenue par la hausse de 0,1% du PIB de l'Allemagne sur le trimestre écoulé. Ainsi la première économie de l'eurozone a-t-elle échappé de justesse à la récession, essentiellement grâce à la hausse de 0,7% de la consommation des ménages.

La principale donnée macroéconomique du jour est maintenant un peu reléguée au second plan : il s'agit d'une révision à la hausse inattendue du PIB au troisième trimestre. Celui-ci est en effet ressorti à 3,9% en deuxième estimation, soit 0,4 point de plus qu'en 'estimation flash', alors que les économistes tablaient au contraire sur un recul autour de 3,2%.

S'agissant des valeurs, les bancaires continuent de tirer leur épingle du jeu - 'l'effet Draghi', toujours lui -, Crédit Agricole (+2,5% ) Société Générale (+1,8) et BNP Paribas (+1,85%) figurant toutes trois dans le top 5 des plus fortes hausses du CAC 40, en compagnie de Michelin (+2,6%).

Zodiac Aerospace grimpe pour sa part de 4,85% à la faveur de comptes annuels solides et de prévisions rassurantes pour l'exercice 2014/2015.



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