Le CAC40 (+1,16%) poursuit sa marche triomphale vers 4.500 et aligne une 4ème séance de hausse consécutive... avec les valeurs bancaires faisant office de locomotive.
Après avoir atteint les 4.463Pts, le CAC40 a vu son avance freinée par une nouvelle consolidation de Wall Street dans le sillage du pétrole (les indices US reculent de -0,5% en moyenne à mi-séance).

Les investisseurs continuent de 'payer' le scénario de l'annonce d'un 'QE massif de la BCE jeudi.
Si la BCE se montrait timorée (moins de 600MdsE d'injection de liquidités sur 12 à 18 mois serait un montant jugé mesquin), les marchés seraient déçus, d'autant que la conjoncture ralentit si l'on en croit le FMI qui abaisse ce mardi les prévisions de croissance mondiale en 2015 (de 3,8% vers 3,5%) puis 2016 (de 4% vers 3,7%).

L'optimisme dont font preuves les places européennes semblait souffler sur Tokyo ce matin : le Nikkei a terminé ce matin sur une progression de près de 2,1%, au prétexte d'une croissance chinoise plus robuste que prévu (+7,4% selon Pékin, mais des chiffres qui demeurent invérifiables).
Plus crédible: la production industrielle et des ventes de détail se sont accélérées à +7,9% et +11,9% en Chine en rythme annuel en décembre.

Après un week-end de trois jours pour cause de Martin Luther King's Day, les marchés actions américains avait entamé la séance dans le vert avant de basculer rapidement dans le rouge: le Dow Jones recule de -0,65%, le Nasdaq-100 de -0,4% et le 'S&P' de -0,45% (les résultats de JP-Morgan sont décevants, les entreprises parapétrolières annoncent des plans de réduction d'effectifs massifs)

L'autre chiffre marquant du jour reste l'indice ZEW du sentiment économique en Allemagne: le baromètre s'est envolé de 13,5 points à 48,4, soit un niveau nettement supérieur au consensus des analystes établi vers 40.

En hausse pour le troisième mois consécutif, cet indice des perspectives pour l'Allemagne retrouve ainsi son niveau le plus élevé depuis février dernier. Par comparaison, la moyenne de long terme s'établit à 24,5.

Mais l'optimisme allemand ne suffit pas à soutenir le prix du baril qui replonge de -4% à New York vers 46,75$ sur le NYMEX: les opérateurs restent plus sensibles à l'abaissement des prévisions du FMI qu'aux chiffre 'meilleurs qu'attendus' en Chine.

Aux Etats Unis, l'indice NAHB de janvier recule d'un point à 57... ce qui ancre la progression des T-Bonds US et le recul symétrique de -7Pts de base du '10 ans US' à 1,77%.

Du côté des valeurs françaises, la Sté Générale occupe pour la seconde séance consécutive la pole position avec +4,3%, loin devant BNP-Paribas (+2,4%) et Crédit Agricole avec +1,8%. Autres titres 'en forme', EDF reprend +3,2% et St Gobain +3%.
Côté replis, CCG et Technip lâchent plus de 2% en moyenne, Faurecia cède 1% affecté par une dégradation de recommandation chez UBS de 'achat' à 'neutre', malgré un relèvement de son objectif de cours de 31 à 33 euros sur le titre.

Store Electronic Systems chute de près de 7%, sanctionné pour la présentation par le spécialiste des systèmes d'étiquetage électronique de gondoles d'un chiffre d'affaires en repli de 4% au titre du quatrième trimestre.

Bigben Interactive plonge de -14%, le fournisseur d'accessoires pour jeux vidéo ayant révisé à la baisse son objectif de résultat opérationnel courant, en raison de la forte dépréciation de la monnaie unique face au dollar. Le groupe, qui tablait originellement sur un résultat opérationnel courant (ROC) de 8 millions d'euros pour l'exercice, a enterré purement et simplement cet objectif.

Audika prend par contre plus de 5% : le groupe de centres de correction auditive a enregistré un chiffre d'affaires annuel en progression de 3,4%, avec une accélération de la croissance au quatrième trimestre, à 4,9% en glissement annuel.
Orpéa grimpe également de +3,7% après le rachat du leader autrichien SeneCura (55 établissements et 4.240 lits médicalisés).



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