Les acheteurs ont gardé la main jusqu'au bout: un petit épisode de faiblesse s'est matérialisé vers 16H30 (dans le sillage de Wall Street) mais Paris affiche au final un gain de 0,82% à 4.952Pts (à une vingtaine de Pts du zénith du jour inscrit à 4.973).
L'objectif des 5.000Pts pour la fin de la semaine reste accessible, ce qui permettrait d'afficher une 7ème hausse hebdomadaire consécutive, soit une répétition du scénario de mi-octobre à début décembre 2014, mais avec une intensité encore plus époustouflante.
Wall Street ne semble pas partager l'enthousiasme débridé des places européennes (qui affichent +0,67% en moyenne) mais ne lâche rien (hausse symbolique de +0,15% pour le 'Dow' et le 'S&P', +0,45% pour le Nasdaq).

L'absence de mauvaises surprises du côté des indicateurs chinois publiés ce matin alimente une ambiance favorable', indiquait un professionnel basé à Londres.
Les ventes de détail progressent de +11% en rythme annuel, les ventes d'automobiles de plus de 14% (en octobre), le seul point noir demeure la construction ((-14% sur les mises en chantier depuis le 1er janvier).

En l'absence d'indicateurs aux Etats Unis (c'est 'veteran's Day' ce mercredi), le Dollar reste stable autour de 1,0725/E et les intervenants se focalisent sur la microéconomie.

Vallourec, chahuté hier après la publication de comptes trimestriels très dégradés et de perspectives peu encourageantes, reprend 2,7% sur fond de rachats à bon compte..
La hausse avait dépassé les +6% en matinée, le titre a ensuite été victime de la rechute des cours du baril (-1,5% à 43$ pour le 'WTI').
Le fabricant de solutions tubulaires premium est devancé par Edenred (+4,75%) puis les valeurs du secteur du luxe, comme en témoigne la hausse de 2,85% de l'Oréal, de 2,1% de LVMH, tandis qu'Hermes et Kering grimpent de +1,4%.

Devoteam (+8%) a pour sa part révisé à la hausse ses objectifs 2015 pour la troisième fois de l'année, dans le sillage d'un point d'activité du troisième trimestre d'excellente facture, et grimpe en conséquence de 8,5%, soit un bond de... plus de 122% depuis le 1er janvier.

Inférieurs aux attentes du consensus, les comptes de Vivendi au troisième trimestre sont à l'inverse lourdement sanctionnés. En repli de 5,8%, le titre du groupe diversifié accuse, de très loin, la plus forte baisse de l'indice phare: le groupe pourrait se lancer dans de 'gros investissements' (sa trésorerie le lui permet) mais les opérateurs s'alarment de la perte de rentabilité de la branche 'musique' et de l'hémorragie d'abonnés à Canal+.


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