Paris est resté en tête du peloton européen jusqu'au bout avec une avance de +0,5% (à 4.244Pts) mais se fait coiffer au poteau par Madrid (+0,6%), mais loin devant Francfort ou Londres (+0,2%) et surtout Milan (-0,02%).
Alors que le CAC40 culminait vers 11H au-dessus des 4.250Pts (les acheteurs profitant d'un vide sidéral en matière de volumes pour tirer les cours), sa hausse s'était réduite à 0,2% vers 16H.
Mais çà, c'était avant que le S&P500 ne reparte de l'avant (+0,1%) pour inscrire un 5ème record absolu consécutif à 2.041,2Pts (et un 7ème en 9 séances), le Dow Jones pulvérise également son zénith absolu à 17.638Pts (soit 7 records en 8 séance: encore plus ébouriffant que le 'S&P'), enfin le Dow Transport a quitté les limites du système solaire en culminant à 9.100Pts (les PER moyens sont littéralement astronomiques).

Avec Wall Street et son mouvement perpétuel à la hausse depuis le 16 octobre, rien ne peut s'opposer à l'appréciation du marché parisien... mais la différence réside dans la lenteur de la progression depuis une semaine (les indices US faisant figure de lièvres et leurs homologues européens de tortues depuis 10 jours).

Une journée sans 'stats' mais où Wall Street (désormais stable) surfe sur son inertie haussière, 'C'est finalement le scénario idéal pour commémorer le centenaire de la Grande Guerre et rendre hommage au sacrifice de nos soldats', commentait ce matin un intervenant.

De fait, aucun indicateur majeur n'était prévu aujourd'hui des deux côtés de l'Atlantique avant la vague de statistiques et de résultats d'entreprises attendue durant la seconde partie de la semaine. La principale donnée macroéconomique de la semaine, à savoir la première estimation du PIB de la zone euro au troisième trimestre, sera connue vendredi matin.

D'ici la fin de la semaine, plusieurs poids lourds de la cote comme Bouygues, GDF Suez, Airbus Group et Vivendi dévoileront également leurs comptes du troisième trimestre, de même que Lagardère ou encore Eurazeo.

En attendant, rares sont les valeurs françaises à se distinguer. On signalera tout de même le bond de près de 4,2% d'Orange, plus forte hausse de l'indice phare.
Le titre de l'opérateur historique des télécommunications est soutenu par le resserrement à la hausse de la fourchette d'excédent brut d'exploitation (EBE) de Vodafone, qui l'attend désormais entre 11,6 et 11,9 milliards de livres pour l'exercice en cours, contre de 11,4 à 11,9 milliards précédemment.

Le CAC40 voit sa hausse ralentie par le tandem Vinci et Technip (-1,6%) puis Renault (-1,45%).
Aux valeurs européennes, ArcelorMittal (-1,8% à 9,7 euros) a été pénalisé par l'abaissement de recommandation d'acheter' à 'neutre' de Citigroup.

Enfin, sur le SRD, Recylex, dont la cotation a repris ce matin après avoir été suspendue vendredi, prend plus de 15% à 2,24 euros (après 2,42E en ouverture) dans le sillage de l'annonce d'assurances concernant la solidité de l'engagement financier de son actionnaire Glencore, qui lui a récemment accordé un prêt.



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