Wall Street se montre peu ému par la sérieuse dégradation des relations russo-turques, Poutine qualifiant de 'coup de poignard dans le dos' la destruction d'un chasseur SU-24 prétendument abattu dans l'espace aérien turc (mais qui s'est écrasé en Syrie).

La résilience des indices US -ils ne lâchent que 0,35 à -0,5% au pire alors que les places européennes décrochaient de -1,8% peu avant l'ouverture de New York.
Le CAC40 affiche encore une lourde perte de -1,7% mais repasse au-dessus des 4.800Pts contre 4.775Pts au plus bas.

Les attentats de Paris du 13 novembre dernier ont amené une riposte sévère du gouvernement français en Syrie: François Hollande -qui vient d'atterrir à Washington- cherche à obtenir une large coalition internationale -et l'implication active des USA- en vue d'éradiquer Daesh.
Cette coalition est mise à mal par l'attitude d'Ankara qui argue du droit à défendre son espace aérien... mais Est-ce qu'un allié dans la lutte contre Daech peut être considéré comme un ennemi qui doit être abattu sur le champs (les pilotes qui s'étaient éjecté ayant été tirés comme des pigeons par des rebelles 'modérés' avant d'atteindre le sol) ?

'Il faut donc bien comprendre qu'il ne s'agit pas 'simplement' d'un acte défensif de la Turquie, mais bel et bien de celui d'un état-membre de l'OTAN', expliquent les analystes de XTB France, pour qui 'la situation est donc particulièrement tendue et laisse penser au 'pire' scénario régulièrement évoqué dans la presse par les experts géopolitiques : celui d'un tir entre un appareil américain et russe au-dessus de la Syrie voisine'.

A tout ceci s'ajoutent les divergences de vue de Vladimir Poutine et Barack Obama s'agissant de l'avenir du président syrien Bachar el-Assad.

Dans ce contexte des plus anxiogènes, la hausse de l'indice Ifo, qui évalue le climat des affaires en Allemagne et est ressorti à 109 points ce mois-ci, alors que les économistes s'attendaient en moyenne à une stabilité à son niveau de 108,2 points affiché en octobre, est passée inaperçue.

La deuxième estimation du PIB américain au titre du troisième trimestre est ressortie comme prévu en hausse à +2,1% contre +1,5% initialement mais la déception provient de l'indice de confiance des consommateurs du Conference Board qui plonge de 99,1 vers 90,4 (et la composante 'attentes' dévisse de 88,7 vers 78,6).
Du côté des valeurs parisiennes, Zodiac dévisse de 7% après la division par deux de sa marge opérationnelle sur l'exercice écoulé et un r


etard dans le redressement de sa branche sièges d'avions (encore 500 sièges en attente contre 6.000 en début d'année).

Avec de fortes baisses de fréquentation des magasins, des salles de spectacle, des réservation de séjours sur Paris, les titres exposés au tourisme souffrent: Accor (-6%), LVMH (-4,5%), Kering (-3,5%), L'Oréal (-2,3%).

Parmi les rares valeurs en hausse du SBF 120, il y a les parapétrolières (le baril bondit de +4% sur le NYMEX) et Peugeot progresse pour sa part de 0,4% après avoir dévoilé un partenariat avec l'ONG Transport & Environnement (T&E) en vue de mesurer les données réelles d'émission de CO2 de ses véhicules, une première du genre depuis le scandale.

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