Le CAC40 en termine sur un repli de plus de -2% et largement en dessous des 4.800Pts, dans un volume relativement (nous sommes en août) de 4MdsE.

La correction avait atteint de -2,25% à quelques secondes de la clôture, avec l'inscription d'un plancher intraday des 4.775Pts.

Le comblement du 'gap' des 4.777Pts du 9 juillet ne garantit pas forcément un rebond de la bourse de Paris mais quelques rachats pourraient survenir alors que le bilan hebdomadaire devient presque aussi négatif que la semaine précédente (-3,8%).

L'Euro-Stoxx50 recule de façon tout à fait similaire (-2,25%) vers 3.353,5Pts et le DAX30 chute de -2,35% vers 10.430Pts, soit 16% de baisse en 4 mois.

Street double la mise à la baisse (après -0,9% la veille, le Dow Jones cède ce soir -1,25% et le Nasdaq près de -1,8% à 4.929.
Les pertes de Wall Street se sont creusées tout de suite après la publication d'un mauvais indice du 'Conference Board'.

New York, la 'City', Francfort ou Paris semblent impactés par la rechute de -3,5% de la bourse de Shanghai ce matin, bien plus que le compte-rendu insipide du comité de politique monétaire de la Fed (aucune indication nouvelle relative au calendrier du relèvement des taux directeurs de l'institution).

Les analystes de Société Générale ont relaté ce matin que certains membres de la FED continuent de percevoir des risques liés au raffermissement du dollar et au ralentissement de la Chine, des éléments qui expliquent selon eux la tonalité plutôt 'dovish' ('accommodante') des 'minutes' publiées mercredi soir.

La faiblesse de l'inflation américaine (+0,1% en juillet) est un autre facteur de nature à convaincre certains de temporiser et le contexte général tend à réduire la portée de l'amélioration indiscutable du marché de l'emploi de la première économie mondiale (écrasante majorité de CDD et de jobs à temps -souvent très- partiel).

Plusieurs indicateurs sont sortis aux Etats Unis à 16H et ils ont été mal accueillis, les chiffres hebdomadaires du chômage, dévoilés à 14h30, se soldent par une hausse insignifiante de +4.000 demandeurs d'indemnité, à 277.000.

L'indice de la Fed de Philadelphie au titre du mois d'août ressort à 8,3 (contre 5,7 en juillet) mais stagne depuis 3 mois, le chiffre des ventes de logements anciens progresse de +2% (mieux que prévu) et l'indicateur avancé du Conference Board pour juillet recule de façon inattendue de -0,2% (contre +1% attendu... à cause de la baisse des permis de construire).

Le baril de pétrole tente de préserver les 40$ à New York : il remonte ce soir de +0,6% juste au-dessus des 41$ (hier, il chutait de -4% à pareille heure).

Les valeurs liées au secteur 'énergie' cotées à Paris accusent le coup des nouveaux planchers annuels inscrits ce matin sur le 'WTI' et sur le 'Brent' et signent quelques unes des plus mauvaises performances du jour.
Rubis abandonne 5%, Maurel & Prom et Vallourec se replient de 2,5% et Total de -1% (repli bénin).
Technip faisait figure d'exception avec un gain de +1%.
Alstom résiste (+0,15%) tandis que Renault fermait la marche avec -4,7% (licenciements en Inde, réduction de 50% de la production), LVMH chutait de -3,9% et Airbus de -2,85%: il s'agit des valeurs les plus exposées çà la Chine.
A noter également un accès de faiblesse des valeurs bancaires avec Crédit Agricole à -3,05% et Natixis à -5,3%.




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