Le CAC40 a effacé la quasi intégralité de ses gains de la veille. L'indice termine en repli de -1,15% à 4 365,27Pts. Ce recul n'est pas une entame de 4ème trimestre très encourageante.

Les principaux indices US cèdent de -0,7 à -1,1% mais le Dow Transport plonge de -2% (hier c'était le Russel-2000 qui avait décroché de -1,45%).

Wall Street sanctionne une série de mauvais chiffres publiés cet après-midi, avec le recul d'une ampleur inattendu de l'ISM manufacturier US qui chute de 59 vers 56,6, alors que le consensus tablait sur un repli marginal à 58,5%.

Autre chiffre décevant, les dépenses de construction reculent de -0,8% (à 961Mds$/an) au lieu d'une progression attendue de +0,5% (à 975Mds$).

L'enquête mensuelle ADP concernant l'emploi dans le secteur privé a recensé 213.000 nouveaux postes, ce qui ne marque pas d'accélération après le coup de fatigue du mois d'août (à 142.000 contre 225.000 attendus).

Mais les Etats Unis n'ont pas le monopole des déceptions : le Japon accuse une baisse de 52,2 vers 51,7 de l'ISM des services, la Chine tourne au ralenti, l'Allemagne voit sa croissance s'essouffler.

Le Bund allemand bat un nouveau record absolu à 0,855% (contre 0,8950%) et les dettes périphériques flirtent de nouveau avec des planchers historiques, notamment les 'bonos' espagnols' qui enregistrent une spectaculaire détente de 10Pts de base à 2,03%.

L'OAT française se détend elle aussi ce mercredi à 1,2500% contre 1,2780 mardi: les opérateurs placent manifestement beaucoup d'espoir dans le discours de la BCE demain, avec l'attente de précisions concernant les programmes de rachats d'actifs (ABS) et de soutien aux banques (TLTRO)... et peut-être la confirmation qu'un 'QE' serait possible... en cas de besoin (et ce 'besoin', c'est la déflation, de quoi faire taire les réticences allemandes selon les plus optimistes).

Du coté des valeurs, Orange est la plus forte baisse de l'indice CAC 40, en cédant 4,1%, du fait de l'afflux de papier causé par la vente d'une cinquantaine de millions d'actions par Bpifrance.

Valeo abandonne -4% alors que des études négatives sont publiées au sujet du secteur automobile. Renault chute d'ailleurs de -2,4% supplémentaires alors que sa part de marché en France s'établit à 22 % en septembre dans un marché VP en progression de 6,3% (Renault est la marque la plus vendue auprès des clients particuliers avec 21,4 % de part de marché).

Au sein du SBF-120, Nexans chute de 9% après un point sur son organisation et son activité qui l'a vu prévoir une croissance organique des ventes nulle pour son exercice 2014.

Neopost décroche de 5,5% après avoir publié un chiffre d'affaires, un résultat opérationnel courant et une marge opérationnelle en baisse pour le premier semestre.

A l'inverse, Edenred progresse de 3% alors que les analystes d'UBS sont passés de 'neutre' à 'achat' sur la valeur, visant un nouvel objectif de cours de 24 euros.

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