(CercleFinance.com) -Paris clôture sur un modeste gain de +0,57% à 5.062Pts.
L'euphorie du milieu de la matinée s'est dissipée : le CAC40 culminait à 5.110,8Pts (inscrivant un nouveau record annuel, 5 points au-dessus de celui du 20 mars établi à 5.106Pts).
Chez nos voisins, Londres grappille +0,53% et Francfort +0,29% (ce qui lui permet de se maintenir symboliquement au-dessus des 12.000Pts... à 12.001).

Wall Street ne suit pas le mouvement ascendant des places européennes (le Dow Jones cède -0,6% et le Nasdaq -0,75%): les chiffres US ne semblent pourtant pas en cause.

Reflétant une décélération de l'expansion du secteur manufacturier, l'indice ISM s'est établi à 51,5 points aux Etats-Unis le mois dernier, après 52,9 points en février, alors que le marché tablait sur un repli plus modeste autour de 52,5 points.

le chiffre des créations d'emplois privés en mars, prélude habituel aux chiffres mensuels de l'emploi américain, s'est révélé très décevant.
Le cabinet de services aux entreprises ADP n'en a en effet dénombré 'que' 189.000 créations d'emplois privés, contre environ 225.000 attendus par le consensus et 214.000 le mois précédent.
ADP publie des estimations systématiquement inférieures à celles du BLS depuis plusieurs mois.
ADP ne prend pas en compte les 'jobs' d'auto-entrepreneur et les dizaines de milliers de particuliers se mettant à leur propre compte dans le cadre d'une affiliation à 'Uber'.

Les dépenses de construction aux Etats Unis ont diminué de 0,1% au mois de février, en ligne avec les prévisions des économistes, après -1,7% le mois précédent (chiffre révisé de -1,1%).

En Europe, 'La tendance reste positive sous l'effet d'indicateurs concernant l'activité manufacturière globalement encourageants en Chine et en zone euro', commente Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque.

L'indice PMI final Markit pour l'industrie manufacturière de la zone euro s'est en effet redressé de 51 points en février à 52,2 points ce mois-ci, s'inscrivant de surcroît au-dessus de sa dernière estimation flash (51,9).

L'indicateur signale ainsi une croissance continue du secteur manufacturier depuis juillet 2013.

Cette donnée encourageante prend le pas dans l'esprit des investisseurs sur l'absence d'accord concernant le nucléaire iranien à Lausanne.

Les négociations ont franchi la date butoir du 31 mars et 'il est encore impossible de préjuger des résultats des négociations. Les pourparlers ont été suspendus durant la nuit et reprendront aujourd'hui', relatent les analystes d'Aurel BGC.

De même, les discussions entre la Grèce et ses créanciens ont été interrompues sans qu'un accord ait pu être conclu sur les projets de réformes soumis par le nouveau Premier ministre Alexis Tsipras, lequel n'aurait selon un responsable européen toujours pas remis sa liste complète.
Par ailleurs, faute d'une injection de liquidités en urgence, la Grèce ne pourra faire face à la prochaine échéance de remboursement du 9 avril.

Concernant les valeurs, le CAC40 a été tiré par Crédit Agricole (+3,1%) et Sté Générale (+1,6%), à parité avec Vivendi et Vinci.
Peugeot avance de +1,2% alors que le CCFA a annoncé ce matin que le marché automobile français avait progressé de 9,3% en mars, dont une progression de 7,9% pour le groupe PSA.

A l'inverse, Neopost, lanterne rouge du SBF 120, abandonne 6,75% après avoir dévoilé une croissance organique proche de zéro pour son exercice 2014/2015 et une marge opérationnelle de 22% contre 24% en 2013, en sus de prévisions assez décevantes.




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