La dernière 'rumeur' du jour, c'est que grecs et membres de l'Eurogroupe se 'reparlent' et que de nouvelles propositions vont être étudiées.
Certes le versement au FMI prévu ce mardi n'aura pas lieu mais il ne donne pas systématiquement lieu à un constat de 'défaut'.
Le CAC40 réduit de nouveau ses pertes (-0,4% à 4.848Pts) après s'être fait brasser dans tous les sens depuis l'ouverture ce matin : après une incursion sous les 4.800, l'indice est repassé par deux fois en territoire positif vers 13H puis 15H.
Paris reste dans le rouge, malgré des données macroéconomiques plutôt encourageantes.

L'Euro-Stoxx50 recule de -0,3% dans le sillage de Francfort (même écart) alors que Milan grappille +0,4%.
A Wall Street, au lendemain d'une correction des -2% et d'une flambée de +36% du 'VIX', le rebond reste timide et technique (+0,45% sur le 'S&P' et +0,7% sur le Nasdaq).

Le référendum de dimanche en Grèce -qui sera maintenu quoi que donnent les nouvelles négociations qui s'engagent- s'apparente pour nombre d'observateurs à un pas important franchi vers la sortie du pays de l'Eurozone.

Plus dure pourrait encore être la chute en cas de 'non' populaire ce week-end, alors que l'exécutif grec milite en ce sens...

'L'impact à long terme sur les actions européennes sera limité malgré une forte augmentation de la volatilité sur le court terme (une fois de plus grâce aux mesures de la BCE)', tempère-t-on tout de même chez Lombard Odier Investment Managers.

'La balle est désormais dans le camp du peuple grec', constate pour sa part Vincent Ganne, directeur de la recherche DailyFX France pour FXCM, selon lequel 'l'enjeu des échéances de dette publique semble passé au second plan cette semaine.

Et de poursuivre: 'un non-paiement du FMI ne constituerait pas un défaut global et immédiat du pays ; ce sont les échéances avec la Banque Centrale Européenne (BCE), maitresse de l'ELA, qui sont décisives.'

Alors que les discussions sont rompues entre Athènes et ses créanciers, considérant que l'initiative d'Alexis Tsipras ne respecte pas le calendrier imposé par le FMI, XTB France n'exclut pas totalement que le gouvernement grec sorte 'une botte secrète en vue d'un éventuel accord avec la Russie ou encore la Chine, même si cela reste très peu probable'.

Athènes évoque par exemple un mécanisme de renflouement sur 2 ans via le mécanisme du MES... une solution qui devrait susciter le veto des allemands.

Du côté des indicateurs du jour, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières dans la zone euro s'est établi à 11,1% en mai 2015, stable en séquentiel. Il s'agit du taux le plus faible enregistré dans la région depuis mars 2012.

Le taux d'inflation annuel de la zone euro a, lui, été estimé à 0,2% ce mois-ci en préliminaire, en baisse par rapport au mois de mai où il était de 0,3%.

Outre-Atlantique, l'indice de confiance des consommateurs du Conference Board s'est par ailleurs établi à 101,4 points ce mois-ci, soit une progression de 6 points en séquentiel, contre +2,1 points anticipés.

Enfin, les résultats de l'étude menée auprès des directeurs d'achats dans la région de Chicago ont, eux, révélé un ralentissement de la baisse d'activité industrielle au mois de juin. Le baromètre PMI qui la mesure a en effet progressé à 49,4 points sur le mois qui s'achève, contre 46,2 points en mai, se rapprochant donc du seuil d'équilibre situé à 50 points, que le consensus s'attendait cependant à voir franchi.

Sur le front des valeurs, certains dossiers spéculatifs comme Genfit (+3,3%) ou Solocal (+1,5%) retrouvent de leur attrait, Havas rejoint la tête du classement avec +2,6%.
Le secteur du luxe reste sous pression avec LVMH -2,8% et Hermès -4,2%.

Lanterne rouge du SBF 120, Saft lâche a contrario 6,15% alors que HSBC a ramené sa recommandation d'achat' à 'conserver' après la progression de 55% de la valeur depuis le début de l'année.




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