Paris (-0,78%) clôture sous les 4.100 (à 4.0297Pts) tandis que l'Euro-Stoxx50 recule de -1,05% (avec les -2,4% perdus par Milan et -1,4% à Madrid).
Cette séance a été caractérisée une nouvelle fois par une volatilité étourdissante avec 100Pts en ligne droite à la baisse entre 4.170 et 4.066 puis +55Pts à la hausse jusque vers 4.121 puis de nouveau 25Pts à la baisse (tout cela au nom d'une logique qui défie largement le contenu de l'actualité du jour).

Mais -0,78% sur le CAC40, ce n'est qu'un moindre mal car Wall Street (qui avait rouvert en repli de -0,7% à 14H30, horaire d'hiver oblige) plombait sérieusement l'indice qui chutait de -1,5% (jusque vers 4.065Pts).

Le même genre de scénario en porte de saloon semble se propager à New York puisque les indices viennent pour la seconde fois de repasser positifs puis de nouveau négatifs à quelques dizaines de minutes d'intervalle.
Le Nasdaq et le Dow Jones par exemple s'effritent de -0,04% et 'S&P' de -0,2%... mais après +3,5% à +5,3% gagnés la semaine dernière pour le S&P500 ou le Nasdaq, une consolidation semble assez saine.

Les places européennes restent ancrées dans le rouge malgré le relatif succès aux 'stress tests' des principaux établissements bancaires (à l'exception de l'Italie avec 9 échecs sur les 25 répertoriés à fin 2013) et la Slovénie avec 2 banques sur 3 en échec.

Les résultats satisfaisants dans le cas des banques françaises ne suffit pas à soutenir le secteur avec Sté Générale en repli de -2,75%, BNP-Paribas à -1,2% et Crédit Agricole qui lâche -1%.

Parmi les motifs de mauvaise humeur des marchés, il faut mentionner l'indice IFO publié à 10H en Allemagne: le baromètre des milieux d'affaire germaniques est tombé le mois dernier à 104,7 points (estimation flash confirmée), soit son plus bas niveau depuis avril 2013. Il s'est contracté en octobre pour le sixième mois consécutif.


Mais l'attention des opérateurs s'est rapidement re-focalisée sur les stress-tests: 'Une étape importante vient d'être franchie avec succès par les banques européennes, préambule nécessaire à la mise en oeuvre de l'Union Bancaire', juge néanmoins Barclays Bourse, pour qui ces résultats complètent la politique monétaire accommodante de la BCE.

Il prévient qu'au-delà de la revue des banques en Europe, il s'agit bien de relancer la croissance économique de la zone, et que 'les marchés devraient donc scruter avec attention dans les mois à venir les données sur les niveaux de distribution du crédit'.

Côté stats US, les promesses de ventes de logements aux Etats-Unis ont augmenté de 0,3% entre août et septembre, après une contraction de 1% entre juillet et août, a rapporté la National Association of Realtors (NAR). Par comparaison, les économistes anticipaient en moyenne une progression de l'ordre de 1% le mois dernier.

'La réunion du FOMC pourrait donner aux investisseurs et aux courtiers l'occasion d'évaluer les mouvements à venir de la Réserve fédérale sur ses taux directeurs', souligne par ailleurs Chris Weston, chez IG.

Cette dernière semaine d'octobre sera aussi dominée par de multiples publications d'entreprises, notamment aux Etats-Unis avec des groupes tels que Merck, Pfizer, Dupont, Facebook, ExxonMobil et Chevron.

A la Bourse de Paris aussi de nombreux poids-lourds vont dévoiler leurs performances, à l'instar de Sanofi, Total, Air France-KLM, Renault, Schneider Electric, Technip, STMicroelectronics, Alcatel-Lucent et BNP Paribas.
Parmi les titres qui pèsent sur la tendance, outres banques déjà mentionnées, il y a le secteur automobile, toujours vulnérable avec Valeo et Renault à -2,1% et -1,7% respectivement, Saint Gobain à -2,15%, puis les parapétrolières avec Maurel et Prom (-4,1%) et surtout CGG Véritas (-3,3%) au plus bas depuis l'été 2003, sous les 5E (contre 20E au plus haut il y a 18 mois).




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