Le mois de février va s'achever en apothéose, avec un nouveau feu d'artifices de records absolus: le CAC40 affiche +0,5% à 4.934 et engrange +2,15% sur la semaine, +6,7% sur le mois de février, +15,5% depuis le premier janvier (soit un rythme annuel de +90%).

Le CAC40 'global return' affiche un plus haut absolu à 11.375Pts, le DAX30 (stable) n'a pu faire mieux que 11.350Pts à l'ouverture et seul le MIB-30 (Milan) soutient la comparaison avec le CAC (+0,65%).

Alors que le Nasdaq battait un nouveau record d'entrée de jeu à 4.989 (le test des 5.000 semblait une simple formalité), il se trouve rejeté à la baisse (-0,2%) ainsi que les autres grands indices US.

Le marché parisien, ainsi que l'Euro-Stoxx50 qui culmine à 3.575Pts (et 6.675Pts sur l'E-Stoxx50 'global return', record de juillet 2007 égalé) sont dopés par la perspective du lancement par la BCE d'un 'QE' ('quantitative easing') de 60 milliards d'euros mensuels pour relancer l'économie de l'eurozone.
Les actions alignent une sixième semaine de hausse sur une série de sept depuis début janvier pour un gain cumulé supérieur à 15%, du jamais vu depuis l'automne 1999 et mars/avril/mai 2003.

'Les récentes données en provenance d'Europe ont montré quelques signaux encourageants et cela incite les investisseurs à pousser les marchés d'actions toujours plus haut', commentait ce matin Stan Shamu, chez IG.

Outre le chiffre précité du PIB américain (révisé de 2,6% à +2,2%, mieux que les 2% attendus), ces derniers prendront aussi connaissance dans l'après-midi de l'indice PMI de Chicago (février), de l'indice de la confiance des consommateurs de l'Université du Michigan (février) ainsi que des promesses de ventes de logements pour le mois écoulé.

En Europe, la première estimation de l'inflation en Allemagne en février ressort à +0,1% et +1% en rythme annuel (après -0,4% et +0,7% en janvier).

Au chapitre des valeurs, la superstar du jour est Airbus Group, dont le titre flambe de 6,9%. Leader de l'indice phare, l'avionneur européen voit ses comptes annuels salués par les opérateurs. Et pour cause : son chiffre d'affaires annuel (60,7 milliards d'euros) et son résultat opérationnel sont ressortis assez nettement supérieur aux prévisions des analystes.
Sinon, les 'utilities' sont ramassées ave Veolia +2%, GDF-Suez +1,5%.

Sopra Steria, dont la fusion est effective depuis quelques mois, progresse pour sa part de 6% après avoir généré l'an passé un chiffre d'affaires combiné de 3,4 milliards d'euros.

Enfin, sur le SRD, Groupe FNAC a fait état hier soir de comptes annuels synonymes de redressement, avec notamment un résultat net qui a bondi de 180% à 41 millions d'euros. Résutat: le titre grimpe de 8,2%.


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