La Bourse de Paris se remet de ses inquiétudes à propos de l'accrochage militaire de la veille entre la Russie et la Turquie, alors que les opérateurs doivent braquer leurs regards vers une série de données américaines particulièrement dense cet après-midi.

En milieu de matinée, le CAC40 prend 1,2% à 4875 points, surperformant le FTSE de Londres (+0,7%) et le DAX de Francfort (+0,5%). Mardi soir à Wall Street, le Dow Jones a terminé sur un gain de 0,1% et le Nasdaq Composite a fini quasiment stable.

'La tension turco-russe ne devrait probablement pas dégénérer en un conflit 'chaud', même si elle souligne les obstacles qui se posent à une solution aux troubles que connaissent la Syrie et l'Irak', selon Angus Nicholson, analyste de marché chez IG.

'L'indice CAC40 a testé hier son support à 4770 points avant de rebondir. La tendance haussière est toujours d'actualité avec un objectif à 5000 points. Seule une rupture du support annulerait la tendance', estime de son côté un chartiste de Barclays Bourse.

'Pour le moment, nous restons sur une logique de flux qui repose sur la faiblesse de l'euro, des taux et des prix du pétrole ainsi que sur l'amélioration graduelle des conditions économiques en Europe et aux Etats-Unis', poursuit la société de gestion.

De très nombreuses données sont attendues cet après-midi aux Etats-Unis avant le long week-end de Thanksgiving, avec notamment les revenus et dépenses des ménages, les commandes de biens durables, l'indice de confiance du Michigan et les ventes de logements neufs.

Dans l'actualité des valeurs, LafargeHolcim s'adjuge 3,6% et prend ainsi la tête du CAC40, après la publication des résultats à neuf mois du groupe de matériaux de construction, ainsi que la présentation de son plan stratégique triennal.

EDF prend 1,5% et Areva grimpe de 2,4%, alors que selon le Figaro, la finalisation de la reprise de la division Areva NP par EDF pourrait se conclure par une baisse sensible du 'prix indicatif' en raison des risques liés au chantier finlandais d'EPR.

Eurofins Scientific s'adjuge 6,8% après avoir indiqué que son objectif d'un chiffre d'affaires de 1,9 milliard d'euros en 2015 -objectif relevé pour la seconde fois en octobre- peut être dépassé et pourrait s'approcher de 1,94 milliard.

GTT (Gaztransport & Technigaz) gagne 4%, après avoir conclu avec les Chantiers de l'Atlantique un protocole transactionnel permettant de mettre un terme définitif à l'ensemble des contentieux qui opposaient les deux sociétés depuis 2006.

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