Finit presque à l'équilibre (-0,07%) après quelques incursions en territoire négatif (vite contrées dès que le CAC vient tutoyer les 5.000).
Le fait marquant, ce n'est pas le score final mais le volume qui s'étoffe encore (à 4,9MdsE contre 4,87MdsE la veille): il y a manifestement de nombreux opérateurs qui misent sur un accord, y compris au bout du suspens... parce qu'un 'grexit' n'est pas envisageable.
Et surtout parce qu'une baisse des marchés n'est pas concevable vu les niveaux de valorisation de actifs financiers: le risque de déflagration est trop important... donc tout sera fait pour l'éviter.

Une réunion de l'Eurogroupe ('de la dernière chance', la 11ème depuis la mi février) est programmée pour samedi après l'échec éclair de la réunion du jour ('les points de vue s'éloignent' selon W.Schaüble et A.Merkel).

François Hollande vient de déclarer que les négociations sont proches d'aboutir... et Alexis Tsipras se dit déterminé à trouver une solution (alors que l'aile gauche de Syriza tire à boulet rouge sur les exigences des créanciers).

Un accord interviendra t'il dès samedi comme le pense le marché ?

Un avis pas forcément partagé par tous les acteurs de la finance, ni par Matteo Renzi: 'Les espoirs d'un accord sur la Grèce s'amenuisent après le refus par les créanciers internationaux des dernières propositions d'Athènes, mais l'heure tourne', s'inquiète pour sa part ADS Securities, qui ajoute qu'une nouvelle phase de négociations est prévue aujourd'hui à Bruxelles, mais leur issue n'est pas assurée'.

Cette séance se solde par un statu quo pour l'Euro-Stoxx50 tutoie l'équilibre (-0,01% à 3.612) et c'est Londres qui ferme la marche avec -0,58%.

Alors que la zone Euro pâtit des incertitudes grecques, Wall Street reprend sa marche en avant... mais à un rythme modéré puisque les indices US grappillent entre +0,15 (Dow Jones) et +0,2% ('S&P' et Nasdaq).

Les indicateurs macroéconomiques du jour ne les font guère réagir
alors que les dépenses et revenus des ménages en mai progressent respectivement de +0,9 et 0,5% après +0,1 et +0,4% en avril.

Le consensus tablait sur une croissance de 0,7% des dépenses et sa prévision sur les revenus s'est révélée exacte.

Sur le front de l'emploi, le Département américain du Travail a dénombré 271.000 nouveaux inscrits aux allocations chômage lors de la semaine close le 20 juin, contre 269.000 à l'issue de la semaine précédente (chiffre révisé de 267.000), conformément aux prévisions des économistes.

S'agissant des valeurs, Vivendi (+1,75%) est désormais deuxième de l'indice phare (derrière Bouygues avec +2,1%) après l'annonce de la réception de 1,11 milliard d'actions ordinaires (soit 8,24%) de Telecom Italia, en échange de 4,5% du capital de Telefonica Brasil, conformément à la possibilité qui lui avait été donnée lors de la cession de GVT à Telefonica.

En tête du SBF-120, Solocal grimpe pour sa part de 4,45% alors que les analystes de Société Générale ont relevé leur recommandation sur le titre à l'achat, voyant un potentiel de hausse.
Saft affiche également +4,45% après l'accord de fourniture conjoint avec Alstom d'unités de stockage pour EDF.
A l'inverse, Sodexo lâche 2,05% sur fond de dégradation du conseil de Barclays Bourse de 'pondérer en ligne' à 'sous-pondérer'. Le broker a en outre réaffirmé sa préférence pour Elior au sein du secteur.

Enfin, Vallourec abandonne 5,75% et reste lanterne rouge du SBF 120 (entrainant Technip dans son sillage avec -2,2% et CGG avec -2,1%).
Le spécialiste des solutions tubulaires premium pâtit d'une dégradation d'opinion chez Credit Suisse de 'neutre' à 'sous-performance', avec un objectif de cours ramené de 23 à 16,5 euros.




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