Le CAC40 chute à présent de -1,08%: les portes de saloon continuent de battre à la volée et de claquer alternativement dans le dos des acheteurs puis des vendeurs, puis de nouveau des acheteurs ce mercredi.
Les scénario est inverse de celui observé la veille avec 60Pts d'écart... entre 4.378 et 4.318 (contre 4.330 et 4.390Pts la veille).
Bien orientée entre 14H30 et 14H45, la Bourse de Paris a résolument rebasculé dans le rouge vers 15h00.
Paris sous performe nettement les indices paneuropéens, l'Euro-Stoxx600 ,e cède par exemple que -0,5%.

Le PIB américain a grimpé de 4% au deuxième trimestre (en rythme annualisé), a indiqué le Département du commerce, contre 3,1% environ attendus par les économistes.
L'inflation sous jacente se redresse de +1,3% à +2%, soit l'objectif moyen terme de la Banque Centrale.

Les opérateurs US se demandent donc si le communiqué de la FED ce soir fera allusion à la façon dont les collègues de Janet Yellen apprécient la baisse tendancielle du chômage et quelle stratégie adopter en cas de renforcement des pressions inflationnistes.
La seule décision attendue concerne une nouvelle réduction de 10Mds$ des rachats d'actifs (à raison de 25Mds$ par mois, avant une nouvelle réduction à 15Mds$ mi-septembre puis une extinction définitive fin octobre).


En ce qui concerne les créations d'emplois, 218.000 nouveaux postes ont été comptabilisés par le cabinet de services aux entreprises ADP, après 281.000 en juin et contre environ 230.000 anticipés, dont +202.000 rien que pour les 'services' (ce qui inclut 84.000 'petits jobs', souvent liés au tourisme saisonnier).
A Wall Street, la hausse initiale s'est volatilisée et le Dow Jones se tasse de 0,33%, lez 'S&P' de -0,12%... le Nasdaq surnage de +0,2% grâce aux +20% de Twitter (qui avait explosé de +36% à 52$ mardi soir après les résultats).

Sur le front des valeurs, Airbus Group (+3,3% à 45,2 euros) est en tête de l'indice phare après avoir fait état ce matin d'une hausse de moitié de son résultat net semestriel. Cette progression très significative tend à faire oublier des prises de commandes faibles - 27,7 milliards d'euros contre 95,6 milliards à l'issue du premier semestre 2013 - aux yeux des investisseurs.

A l'autre extrémité du palmarès, Total ferme la marche avec -4,4% (baisse des marges de raffinage, craintes sur les opérations en Russie), Lafarge décroche de 4,3% à 58,6 euros dans le sillage de la publication des comptes semestriels de son homologue suisse Holcim, avec lequel des discussions sont en cours en vue d'une fusion d'égal à égal et qui a vu son résultat net part du groupe reculer de 14,9% à 485 millions de francs suisses.
Schneider et Renault font score commun autour de -3,3% après publication de leurs résultats respectifs.

Hors CAC 40, Peugeot s'adjuge 5,7 à 11,21 euros. Le redressement du constructeur automobile se confirme, ainsi qu'en témoigne la division par quatre de sa perte nette part du groupe, bonne nouvelle assortie d'une reconduction des prévisions pour 2014, notamment en termes de free cash flow.

Séance difficile en revanche pour Rexel, qui perd 4% à 14,9 euros après réajustement de ses prévisions annuelles en termes de rentabilité.

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