Les places européennes viennent de renouer (peu après 16H) avec leurs zéniths du jour, moyennant une une progression voisine de +1,05% sur le CAC40 à 4.388 contre une légère baisse en début de séance (hausse linéaire de 4.332 vers 4.389,8).
L'Euro-Stoxx50 se redresse de +0,9% après un chiffre de 'confiance' plus vigoureux que prévu publié aux Etats Uni à 16H.

Mais la 'stat' américaine n'explique rien: les indices avaient décollé dès 10H30 pour gagner 1% une heure plus tard, pour des causes difficiles à établir (vu le peu de consistance de l'actualité macroéconomique et les tensions géopolitiques).
Qu'est-ce que les rares acheteurs qui font la tendance savent et que 99% des opérateurs ignorent ?

Une hausse d'autant plus surprenante que la flambée du Bund (et son record historique avec un rendement de 1,115%) s'explique par un souci de sécuriser les investissement face à un contexte géopolitique très tendu et l'annonce de nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie... dont on peut craindre qu'elles n'induisent des contre-sanctions qui vont pénaliser les entreprises européennes.

Wall Street a salué sans euphorie la forte hausse de l'indice de confiance du Conference Board à 90,9 contre 85,5 en juin (coïncidence, c'est le plus haut observé depuis octobre 2007, dernier 'pic' historique pour les actions).
Le Dow Jones prend 0,35%, le S&P500 +0,25% et le Nasdaq +0,5%... là encore, des écarts qui démentent les 6 heures d'échanges de préouverture où la tendance peinait à choisir son camp.

Concernant les valeurs françaises, les solides résultats semestriels de Teleperformance, assortis de perspectives annuelles rehaussées, valent au titre de figurer en tête du SBF 120 (+9,5% à 52,9 euros).

Son dauphin Atos (+6% à 61,2 euros) a quant à lui reconduit tous ses objectifs 2014 en dépit du recul de ses revenus au premier semestre.

Leader du CAC 40, Michelin (+3,25% à 85,6E) a vu sa rentabilité s'améliorer lors des six derniers mois.

Renault (-4,1% à 66,66 euros) aussi, mais la publication d'un free cash flow négatif dans les divisions automobiles et d'un chiffre d'affaires inférieur au consensus semblent déplaire aux investisseurs et l'action est lanterne rouge du palmarès.

Enfin, séance terrible pour Gameloft, qui dévisse de -18% à 4,7 euros après la publication d'un chiffre d'affaires pour le deuxième trimestre inférieur aux attentes accompagné d'un abaissement des prévisions annuelles (un broker US abaisse son objectif de cours de -40% à 5,5E)..






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