Le CAC40 enregistre une consolidation de -1% (précisément -0,98% à 4.869) qui est interprétée comme une 'respiration' bienvenue après +20% en ligne droite (et une performance qui a frôlé les +16% depuis début janvier).

Le volume d'échanges a porté comme la veille sur un plus de 3,8MdsE, ce qui ne traduit pas renforcement de la pression vendeuse.

Les places européennes cèdent en moyenne -1,15%, comme le DAX30, Milan lâche -1,4%, Madrid -1,45%.

Wall Street creuse ses pertes mais le plus bas du jour a été atteint vers 17H30: le Dow Jones cède à présent -125Pts, le Nasdaq perd -0,9% à 4.963Pts (ce qui efface les +0,9% gagnés la veille), le 'S&P' -0,78% à 2.102Pts.

Ces corrections ne remettent nullement en cause la tendance haussière, les seuils de retournement sont -de l'avis des chartistes- situés nettement plus bas (il subsiste 4 à 5% de marge de sécurité): les opérateurs temporisent logiquement à l'approche de la réunion de la BCE qui se tient dans 48H.

Mario Draghi devra détailler par le menu de quelle façon fonctionnera son 'QE' de 60MdsE par mois et quels effets sont attendus sur l'économie réelle... et sous quel délai.

Les prises de bénéfices du jour n'ont été ni motivées par le facteur géopolitique (silence religieux de médias malgré la poursuite des accrochages autour de Marioupol en Ukraine), ni par les 'chiffres du jour': rien à se mettre sous la dent à part l'indice des prix à la production industrielle dans la zone euro (en recul -sans surprise- de -0,9% en séquentiel en janvier).

A l'appui du biais haussier qui domine depuis le 15 janvier, Barclays Bourse anticipe que 'les flux de capitaux vers l'Europe devraient rester soutenus'. Aussi ses analystes conservent-ils 'un objectif court terme à 5.000-5.050 points' sur l'indice phare.

Côté valeurs, Technicolor s'adjuge 6,2% après avoir conclu un accord transactionnel avec Vector Capital, son principal actionnaire, avec une participation de 12,9%, après plusieurs années de litige.

Les valeurs pétrolières et parapétrolières comme CGG et Technip (+2,2 à +2,4%%) puis Vallourec (+4% et l'un des leaders du SBF-120) sont bien orientées, alors que le baril de brut léger américain reprend +1,7% en fin d'après-midi (à 50,4$ après avoir testé une heure plus tôt un plancger à 49,45$ sur le NYMEX).

Du côté des baisses, Veolia Environnement cède de son côté 3% (sous les 17E) alors que Groupama a annoncé hier la cession à 17,09E d'une participation qui pourrait représenter jusqu'à 5% du capital (485MnsE).
BNP-Paribas finit lanterne rouge du CAC40 avec -3,1%.

Enfin, Safran se replie de 1,15% alors que l'Etat français a annoncé la vente de près de 4% du capital du groupe aéronautique et de défense.


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